Esteren, c'est le nom du monde, en tous cas pour les habitants de Tri-Kazel. Ils n'ont pas de conception unifiée des dimensions ou de la forme de ce monde, si ce n'est qu'il découle selon les traditions de Cohran-rin, l'Arbre-vie.
D'une manière ou d'une autre, nous utiliserons toujours quelques référents culturels propres à la péninsule. Non pas qu'elle soit "le centre du monde" mais elle constitue le centre du projet. Ainsi, les continentaux ont leurs propres termes pour désigner les feondas, car eux aussi sont aux prises avec ces entités depuis des temps immémoriaux, mais nous ne les aborderons quasiment jamais quand cela ne sera pas absolument nécessaire.
De même, on peut considérer qu'il existe certainement ailleurs qu'en Tri-Kazel des hommes tournés vers la nature à l'instar des demorthèn, et qu'ils ont probablement des pouvoirs similaires, qui puisent dans l'énergie même du monde, le Rindath. Il est évident qu'ils auront alors leurs propres termes et croyances à cet égard, mais là encore, nous privilégierons la plupart du temps l'usage du terme tri-kazélien, essentiellement pour rester clairs et cohérents.
Les Ombres d'Esteren, ça fait référence à plusieurs choses : les feondas, évidemment. Mais aussi, surtout même, les teintes les plus sombres de la société humaine. Les trois factions permettront d'explorer les travers des espérances qu'elles portent, qui se greffent sur les problématiques de la misère, de la guerre et tout ce qu'elles entrainent. Nos inspirations issues de la littérature gothique nous poussent également à nous intéresser à la face obscure de l'âme humaine, qu'il s'agisse d'ambitions, d'émotions, de maladie mentale ou d'influences plus... ésotériques.
Et puis, évidemment, les Ombres d'Esteren font référence à d'autres choses, encore... vous saurez bien assez tôt lesquelles