Il y a aussi une chose à prendre en compte et qui est très importante. La connaissance et la familiarisation de l'environnement par l’embusqué et par l'observateur.
En effet, avec nos habitudes citadines, notre regard est habitué à tous les mouvements "parasites" assimilés à ce qui est normal d'avoir dans son champs de vision : des voitures en mouvement ou stationnées, des gens qui marchent, etc, il en est de même pour les sons. Ce qui fait que ce qui sort de l'ordinaire attire l'attention. Faites le test de rester immobile en regardant devant vous dans la rue, vous verrez que le regard des gens passe (glisse) d'abord sur vous puis revient aussitôt car il perçoit une "anomalie".
Où je veux en venir, c'est qu'en forêt (ou dans la nature en général), si on est pas familiarisé avec le terrain, presque tout ce qui est dans le champs de vision devient parasitant. Donc plus on passe temps dans un environnement, plus il est aisé de repérer les "anomalies".

Bon et il va de soi, que même au milieu de fougères de 2m, on ne s'y cache pas en full plate à moins d'une nuit sans lune

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Pour finir, une astuce de feu mon grand-père : tout comme on voit mieux les étoiles en ne les regardant pas directement, le meilleur moyen de trouver ce qu'on cherche en forêt, c'est de ne rien fixer précisément (ne pas concentrer son regard). Il me disait toujours, si un sanglier ou un biche te donne l'impression de te regarder droit dans les yeux c'est qu'ils t'ont vu... s'ils ne regardent pas dans ta direction c'est qu'ils écoutent et attendent de voir un mouvement anormal dans leur champs de vison.
Quoi qu'il en soit, j'ai bien aimé ton article. Ça m'a fait sourire de voir que tu expérimentais directement des situations qu'on rencontre plus en jdr que dans la vie de tous les jours

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