Evolena a écrit :
Je pense qu'à ce niveau, l'équilibre est en train de se trouver : moins de T-shirts, plus d'artworks ! (ça rime presque, zavez-vu ?)
Je suis d'accord, ça va dans le bon sens!
Je l'avoue, je ne sais toujours pas comment me positionner par rapport au Paperblank, et encore plus par rapport au livre de cuisine...
Mon côté pessimiste et/ou surprudent a toujours peur pour l'image de la gamme, avec l'équation que j'ai citée et les inévitables remarques qui vont avec, du genre "Dearg n'est pas encore sorti, mais vous perdez votre temps à sortir un livre de cuisine et des bloc-notes, ça devient comme les jeux vidéos avec les coffrets collectors impayables pleins de gadgets qui ne servent à rien, à part faire vendre!"... bon, là, j'avoue, je prends le pire du pire de mes craintes!
Je sais bien que cette "accusation" ne serait pas vraie si elle était formulée, mais je sais aussi que pour la contrer, il faudrait avoir l'occasion de communiquer avec celui qui la formule, lui faire une explication de trois plombes, et enfin espérer qu'il change d'avis. Sans compter qu'il aura déjà pu partager son sentiment avec tous ses copains entretemps qui, eux, n'exprimeront peut-être jamais leur commentaire (et ont d'autres copains qui...).
Selon moi, le moyen le plus efficace de contrer une telle tendance (si elle existe, je peux complètement me planter aussi! ^^) est de limiter au maximum les facteurs qui pourraient la faire naître. Pour cela, je vois deux pistes :
1)
limiter le nombre de goodies (solution la plus efficace, qui repose sur un corollaire de l'expression "il n'y a pas de fumée sans feu" : si on fait un feu, il y aura peut-être de la fumée, mais si on en fait pas, on a la certitude absolue qu'il n'y en aura pas...)
2)
donner aux goodies un contexte, une signification, une utilité. Ca demande plus de boulot, mais ça peut être très efficace. Prenons l'exemple du livre de cuisine : tout seul, c'est sympa, mais ça n'a pas de lien direct avec le jeu ou la gamme, d'où la crainte que ce ne soit perçu comme un gadget, une perte de temps ou autres. En revanche, si ce livre de cuisine est accompagné d'un scénario spécifique se déroulant lors d'un dîner (au cours duquel la recette est servie), cela prend une dimension toute différente, très positive, et qui renforce la démarche cross-média des auteurs.
Il y a un équilibre à trouver dans tout ça, et je suis aussi d'avis qu'on s'en rapproche. J'espère juste qu'on ne fera pas machine arrière et que ce équilibre sera maintenu tout au long du futur de la gamme.
Comme cet équilibre est fragile, je pense qu'il faut être vigilant en permanence, et préfère être trop prudent que pas assez en la matière.
Et justement, je pense qu'il faut résister aux sirènes, aussi tentantes soient-elles, qui pousseraient la communauté à demander trop de goodies, et l'équipe à les faire.
L'édition limitée proposée cette fois-ci ne comportait que les livres, pas d'à-côté (je ne compte pas le CD et le recueil dans les à-côtés, je pensais plutôt à des choses comme la figurine de Joris - ou était-ce Urvan ? - qui était proposée de base pour Tuath). D'ailleurs, son succès, (légèrement) plus important que l'édition standard tant sur Ulule que sur KS alors qu'au final l'édition standard est à couverture rigide elle aussi (critère de choix très important, je pense, plus que l'embossage/gaufrage et le vernis sélectif), et que sur Ulule les paliers physiques se résument à 6 artworks, montre bien que les souscripteurs soutiennent la gamme, et pas seulement les "goodies".
Je suis d'accord, c'est très encourageant!