Les inspirations pour Esteren
Re: Les inspirations pour Esteren
Oui tout à fait, Au nom de la Rose fait une excellente référence.
Graphiquement (en tous les cas de mon côté) :
- Mathieu Lauffray
- Civiello, l'aspect celtique qu'il développe ma parle beaucoup beaucoup! je suis fan de ses études et crayonné.
- La complainte des landes perdue de Dufaux, et notamment son bouquin Dans le sillage des Sirène, excellent.
et bien d'autres que je manquerai pas de vous faire partager
Graphiquement (en tous les cas de mon côté) :
- Mathieu Lauffray
- Civiello, l'aspect celtique qu'il développe ma parle beaucoup beaucoup! je suis fan de ses études et crayonné.
- La complainte des landes perdue de Dufaux, et notamment son bouquin Dans le sillage des Sirène, excellent.
et bien d'autres que je manquerai pas de vous faire partager
Re: Les inspirations pour Esteren
rahhhh les complaintes surtout avec la nouvelle équipe je trouve que c'est une excellente référence çà
Je trouve qu'il y du Dark Earth (tant le JdR que le jeu video) dans Esteren. Surtout pour le côté sombre, énigmatique, dangereux.
Après comme déjà dit le traitement de la "magie" dans la dichotomie entre les Demorthèn et les magientistes ressemblent beaucoup à Mage le JdR de WW. Entre ceux voulant rationaliser la science et faire du progrès techno un mieux être pour l'Homme et ceux fervent partisan de l'ésotérisme, voulant que la "magie" garde son mystère et l'entremêlant avec son environnement naturel.
J'aime beaucoup le côté isolationniste qu'on retrouve rarement dans un aspect réaliste des univers med-fan. Notre Moyen-Age avait pour 1ère singularité de rendre tout voyage extrêmement périlleux. Ne serait-ce qu'aller à 10 km au village voisin çà restait problématique. Je ressens çà en lisant le kit et la partie traitant le BG.
Bon ben le monde du jeu c'est encore loin....
Je trouve qu'il y du Dark Earth (tant le JdR que le jeu video) dans Esteren. Surtout pour le côté sombre, énigmatique, dangereux.
Après comme déjà dit le traitement de la "magie" dans la dichotomie entre les Demorthèn et les magientistes ressemblent beaucoup à Mage le JdR de WW. Entre ceux voulant rationaliser la science et faire du progrès techno un mieux être pour l'Homme et ceux fervent partisan de l'ésotérisme, voulant que la "magie" garde son mystère et l'entremêlant avec son environnement naturel.
J'aime beaucoup le côté isolationniste qu'on retrouve rarement dans un aspect réaliste des univers med-fan. Notre Moyen-Age avait pour 1ère singularité de rendre tout voyage extrêmement périlleux. Ne serait-ce qu'aller à 10 km au village voisin çà restait problématique. Je ressens çà en lisant le kit et la partie traitant le BG.
Bon ben le monde du jeu c'est encore loin....
Re: Les inspirations pour Esteren
Perso, je ne suis pas parmi les initiateurs du projet, que j’ai rejoint en cours de route. Je n’ai donc que mes propres références à proposer, qui ont influencé ou influencent encore mon travail. Je ne mentionne que celles qui n’ont pas déjà été indiquées.
*Inspi roman : l'armure de vengeance, de Serge Brussolo
Ca se passe au moyen-âge, avec une sombre histoire d'armure faite par un forgeron surdoué. Elle est réputée assurer à son porteur la victoire et le protéger des coups les plus terribles. Un jeune écuyer parcourt les foires et la loue à divers chevaliers, pour un tournoi ou une bataille, même si personne ne l'a jamais achetée. Car on prétend que nombreux sont ses anciens porteurs qui sont morts de mort violente, et certains disent que l'armure pourrait parfois s'animer seule, et copier tous les gestes meurtriers qu'on lui fit faire en la portant. On la convoite, mais on la craint aussi.
Un chevalier errant se retrouve impliqué dans le sort de l'armure à la suite d'un crime terrible, et il va s'efforcer de démêler le vrai du faux, ainsi que de découvrir si l'armure est ou non marquée par un maléfice.
C'est cru, c'est pas bucolique, c'est pas du tout fantasy (en fait, c'est un roman policier médiéval) et les révélations jusqu'au vrai coupable sont bien amenées, avec de jolis revirements. Brussolo a écrit un autre bouquin qui implique le même héros avant cette aventure, ça s'appelle "le chateau des poisons" et ça me tente bien de le lire. Donc, une bonne source d'inspi pour une enquête classique avec un vernis de fantastique apparent dans un univers médiéval frustre, dépourvu de réelle grandeur et ou abondent égoïsme, superstition et intolérance.
C'est chez Le Livre de Poche, collection policier.
*Inspi film : Solomon Kane
Adaptation d'un cycle de nouvelles de Robert Howard (le créateur de Conan), Solomon Kane dépeint les aventures d'un puritain anglais au 16ème siècle, un homme fanatique, persuadé d'être chargé d'une mission divine de purification, qui va traquer partout le mal et la sorcellerie (car là, elle est tout à fait réelle). Le personnage austère et intraitable, dévoué à protéger l'innocent et à affronter le mal est en fait le précurseur des répurgateurs de warhammer et autres icônes inquisitoriales à grand chapeau et cape noire de la fantasy moderne.
Le film n'est pas spécialement fidèle aux nouvelles, mais on passe un bon moment et le personnage principal est correctement campé. Après des années d'absence, il a quitté le domaine familial à la suite d'une querelle des plus terribles aux conséquences assez dramatiques, Solomon s'en revient en Angleterre et découvre que les choses ont bien changé en son absence, puisqu'un puissant conquérant, visiblement capable d'asservir ses captifs en les transformant en monstres, s'est emparé du chateau et des terres de sa famille.
L'intéret de Solomon Kane, à part le côté film d'action pas trop prise de tête, c'est que l'image est plutôt belle et l'ambiance assez bien restituée. Le climat est celui d'Esteren, les gens sont plein de préjugés et y a le côté fantasy, aussi. C'est bien, dans le low-fantasy, de pas oublier la fantasy
*inspi romans : les royaumes d'épine et d'os, de Gregory Keyes
Une quadrilogie dans un univers médiéval-fantastique.
Les humains ont longtemps été asservis à une race terrible, qu'ils ont fini par supplanter, menée par une héroine qui devint la première reine de leur nouveau pays. Mais le dernier de leurs ennemis a prophétisé la fin de la domination humaine. Bien des générations plus tard, la dernière descendance de la reine originelle se retrouve avec sa famille embarquée dans une suite d'évènements qui menacent son trône, son royaume et la survie même de l'humanité. Alors que dans la sombre forêt, une entité immémoriale et redoutée, incarnation de la nature primale, le Roi de Bruyère, s'éveille et s'en prend aux hommes, d'autres forces occultes ou ouvertes agissent également pour faire avancer leurs plans.
Le premier intérêt de ce cycle, c'est les personnages, plusieurs d'entres eux constituant d'excellents archétypes pour Esteren. On a entres autres une princesse, un spadassin des villes, le chevalier fils d'un clan rural, un forestier, un jeune écclésiastique érudit et plein de préjugés. Mention spéciale pour le jeune chevalier et le forestier, très bien campés. L’ecclésiastique est pas mal, aussi.
Le second intérêt, c'est le jeu des apparences : on comprend rapidement qui est le principal problème, mais on ignore vraiment pourquoi et surtout, certains "problèmes" ne sont pas forcément ce qu'on imagine, ou ne font que réagir à d'autres actes plus discrets. Un certain quota de révélations en perspective, donc.
C'est chez Presse pocket.
* Inspi ciné : Outlander
A la base, je dois dire que le pitch ne me convainquait pas vraiment, à savoir : un vaisseau s'écrase sur terre aux alentours de l'an 1000, chez les vikings. A son bord, un alien méchant tout plein et monstrueux, et un humain qui est déterminé à le trucider
Alors quand on sait que c'est sorti direct en DVD, on peut s'attendre au pire, a priori. J'imaginais un remake de Beowulf. Ben non :
- d'abord, mise en scène sympa, ambiance nocturne très cool (parce que le vilain monstre, il attaque pas le village viking n'importe nawak) et personnages plutôt bien joués par les acteurs. Les visuels de la créature, en particulier quand on ne voit que des parties de son corps dans la nuit, sont vraiment sympa.
- ensuite, ambiguité des persos : ils ne sont pas toujours ce que l'on attend de leur caricature et par ailleurs, le monstre lui-même a - à sa manière - des raisons tout à fait compréhensibles d'agir comme il le fait. Les gentils et les méchants tiennent leur place, mais en fait, ils ne sont pas totalement si gentils ou méchants que ça de leur propre point de vue.
- surtout, ambiance de village de vikings qui n'ont pas froid aux yeux, rudes et tout ça, mais qui n'en mènent pas trop large face à un "dragon" aussi malin qu'eux, qui rode alentours et tue sans prévenir.
Un bon film de divertissement, sans prétention mais ou on a vraiment pas l'impression d'être pris pour un crétin de consommateur. Les acteurs tiennent leur rôle de manière convenable, les scènes sont majoritairement bien tournées et l'ambiance bien rendue.
* Par ailleurs :
- il y a les vieux classiques : Frankenstein par exemple, pour les histoires de savants fous. Edgar Poe, et l’ami HPL, aussi, ne sont que rarement exploités directement, mais ils ont façonné notre travail : personnages vulnérables, univers a priori sobre dissimulant des choses sombres, déboires et infortunes qui peuvent résulter aussi bien du surnaturel que des tendances et pulsions humaines (je pense à des trucs comme « la barrique d’amontillado » ou « le chat noir » chez Poe et les nouvelles comme « la couleur tombée du ciel » et « l’abomination de Dunwich » chez Lovecraft).
- au niveau jeux informatiques, j’aurais tendance à mettre en avant plutôt des trucs comme The Witcher ou Dragon Age : Origins, avec des ambiances assez sombres et adultes, souvent pessimistes et des graphiques plutôt sobres… au lieu des WoW et Neverwinter 2 qui sont bien plus fantasy à paillettes (encore que dans les trucs officiels de Neverwinter 2, la campagne Mask of the Betrayer a indéniablement des côtés qui rappellent la littérature gothique et est empreinte de choix en demi-teintes et de personnages avec leur poids à porter…).
- au niveau animation japonaise, Princesse Mononoke est un truc assez incontournable en termes de balises pour mon travail. Au moins autant que Nausicaa, mais Mononoke a l’avantage d’être plus proche d’un univers médiéval/renaissance que Nausicaa et son monde post-apo à l’environnement déjanté.
- en termes d’inspirations rôlistiques, il y a de quoi touiller ses neurones avec Warhammer, et certains univers D&D (Ravenloft principalement), ainsi évidemment que Chtulhu. Sauf que nous sommes attachés à ce que les streums soient moins présents en Esteren que le Chaos à Warhammer ou les créatures du mythe à Chtulhu.
*Inspi roman : l'armure de vengeance, de Serge Brussolo
Ca se passe au moyen-âge, avec une sombre histoire d'armure faite par un forgeron surdoué. Elle est réputée assurer à son porteur la victoire et le protéger des coups les plus terribles. Un jeune écuyer parcourt les foires et la loue à divers chevaliers, pour un tournoi ou une bataille, même si personne ne l'a jamais achetée. Car on prétend que nombreux sont ses anciens porteurs qui sont morts de mort violente, et certains disent que l'armure pourrait parfois s'animer seule, et copier tous les gestes meurtriers qu'on lui fit faire en la portant. On la convoite, mais on la craint aussi.
Un chevalier errant se retrouve impliqué dans le sort de l'armure à la suite d'un crime terrible, et il va s'efforcer de démêler le vrai du faux, ainsi que de découvrir si l'armure est ou non marquée par un maléfice.
C'est cru, c'est pas bucolique, c'est pas du tout fantasy (en fait, c'est un roman policier médiéval) et les révélations jusqu'au vrai coupable sont bien amenées, avec de jolis revirements. Brussolo a écrit un autre bouquin qui implique le même héros avant cette aventure, ça s'appelle "le chateau des poisons" et ça me tente bien de le lire. Donc, une bonne source d'inspi pour une enquête classique avec un vernis de fantastique apparent dans un univers médiéval frustre, dépourvu de réelle grandeur et ou abondent égoïsme, superstition et intolérance.
C'est chez Le Livre de Poche, collection policier.
*Inspi film : Solomon Kane
Adaptation d'un cycle de nouvelles de Robert Howard (le créateur de Conan), Solomon Kane dépeint les aventures d'un puritain anglais au 16ème siècle, un homme fanatique, persuadé d'être chargé d'une mission divine de purification, qui va traquer partout le mal et la sorcellerie (car là, elle est tout à fait réelle). Le personnage austère et intraitable, dévoué à protéger l'innocent et à affronter le mal est en fait le précurseur des répurgateurs de warhammer et autres icônes inquisitoriales à grand chapeau et cape noire de la fantasy moderne.
Le film n'est pas spécialement fidèle aux nouvelles, mais on passe un bon moment et le personnage principal est correctement campé. Après des années d'absence, il a quitté le domaine familial à la suite d'une querelle des plus terribles aux conséquences assez dramatiques, Solomon s'en revient en Angleterre et découvre que les choses ont bien changé en son absence, puisqu'un puissant conquérant, visiblement capable d'asservir ses captifs en les transformant en monstres, s'est emparé du chateau et des terres de sa famille.
L'intéret de Solomon Kane, à part le côté film d'action pas trop prise de tête, c'est que l'image est plutôt belle et l'ambiance assez bien restituée. Le climat est celui d'Esteren, les gens sont plein de préjugés et y a le côté fantasy, aussi. C'est bien, dans le low-fantasy, de pas oublier la fantasy
*inspi romans : les royaumes d'épine et d'os, de Gregory Keyes
Une quadrilogie dans un univers médiéval-fantastique.
Les humains ont longtemps été asservis à une race terrible, qu'ils ont fini par supplanter, menée par une héroine qui devint la première reine de leur nouveau pays. Mais le dernier de leurs ennemis a prophétisé la fin de la domination humaine. Bien des générations plus tard, la dernière descendance de la reine originelle se retrouve avec sa famille embarquée dans une suite d'évènements qui menacent son trône, son royaume et la survie même de l'humanité. Alors que dans la sombre forêt, une entité immémoriale et redoutée, incarnation de la nature primale, le Roi de Bruyère, s'éveille et s'en prend aux hommes, d'autres forces occultes ou ouvertes agissent également pour faire avancer leurs plans.
Le premier intérêt de ce cycle, c'est les personnages, plusieurs d'entres eux constituant d'excellents archétypes pour Esteren. On a entres autres une princesse, un spadassin des villes, le chevalier fils d'un clan rural, un forestier, un jeune écclésiastique érudit et plein de préjugés. Mention spéciale pour le jeune chevalier et le forestier, très bien campés. L’ecclésiastique est pas mal, aussi.
Le second intérêt, c'est le jeu des apparences : on comprend rapidement qui est le principal problème, mais on ignore vraiment pourquoi et surtout, certains "problèmes" ne sont pas forcément ce qu'on imagine, ou ne font que réagir à d'autres actes plus discrets. Un certain quota de révélations en perspective, donc.
C'est chez Presse pocket.
* Inspi ciné : Outlander
A la base, je dois dire que le pitch ne me convainquait pas vraiment, à savoir : un vaisseau s'écrase sur terre aux alentours de l'an 1000, chez les vikings. A son bord, un alien méchant tout plein et monstrueux, et un humain qui est déterminé à le trucider
Alors quand on sait que c'est sorti direct en DVD, on peut s'attendre au pire, a priori. J'imaginais un remake de Beowulf. Ben non :
- d'abord, mise en scène sympa, ambiance nocturne très cool (parce que le vilain monstre, il attaque pas le village viking n'importe nawak) et personnages plutôt bien joués par les acteurs. Les visuels de la créature, en particulier quand on ne voit que des parties de son corps dans la nuit, sont vraiment sympa.
- ensuite, ambiguité des persos : ils ne sont pas toujours ce que l'on attend de leur caricature et par ailleurs, le monstre lui-même a - à sa manière - des raisons tout à fait compréhensibles d'agir comme il le fait. Les gentils et les méchants tiennent leur place, mais en fait, ils ne sont pas totalement si gentils ou méchants que ça de leur propre point de vue.
- surtout, ambiance de village de vikings qui n'ont pas froid aux yeux, rudes et tout ça, mais qui n'en mènent pas trop large face à un "dragon" aussi malin qu'eux, qui rode alentours et tue sans prévenir.
Un bon film de divertissement, sans prétention mais ou on a vraiment pas l'impression d'être pris pour un crétin de consommateur. Les acteurs tiennent leur rôle de manière convenable, les scènes sont majoritairement bien tournées et l'ambiance bien rendue.
* Par ailleurs :
- il y a les vieux classiques : Frankenstein par exemple, pour les histoires de savants fous. Edgar Poe, et l’ami HPL, aussi, ne sont que rarement exploités directement, mais ils ont façonné notre travail : personnages vulnérables, univers a priori sobre dissimulant des choses sombres, déboires et infortunes qui peuvent résulter aussi bien du surnaturel que des tendances et pulsions humaines (je pense à des trucs comme « la barrique d’amontillado » ou « le chat noir » chez Poe et les nouvelles comme « la couleur tombée du ciel » et « l’abomination de Dunwich » chez Lovecraft).
- au niveau jeux informatiques, j’aurais tendance à mettre en avant plutôt des trucs comme The Witcher ou Dragon Age : Origins, avec des ambiances assez sombres et adultes, souvent pessimistes et des graphiques plutôt sobres… au lieu des WoW et Neverwinter 2 qui sont bien plus fantasy à paillettes (encore que dans les trucs officiels de Neverwinter 2, la campagne Mask of the Betrayer a indéniablement des côtés qui rappellent la littérature gothique et est empreinte de choix en demi-teintes et de personnages avec leur poids à porter…).
- au niveau animation japonaise, Princesse Mononoke est un truc assez incontournable en termes de balises pour mon travail. Au moins autant que Nausicaa, mais Mononoke a l’avantage d’être plus proche d’un univers médiéval/renaissance que Nausicaa et son monde post-apo à l’environnement déjanté.
- en termes d’inspirations rôlistiques, il y a de quoi touiller ses neurones avec Warhammer, et certains univers D&D (Ravenloft principalement), ainsi évidemment que Chtulhu. Sauf que nous sommes attachés à ce que les streums soient moins présents en Esteren que le Chaos à Warhammer ou les créatures du mythe à Chtulhu.
Ce que nous écrivons dans la gamme officielle des Ombres d'Esteren n'est pas "la vérité" inaltérable et absolue.
Mais juste ce que nous écrivons.
Si quelque chose ne convient pas à vos besoins, faites comme d'habitude : changez le.
Mais juste ce que nous écrivons.
Si quelque chose ne convient pas à vos besoins, faites comme d'habitude : changez le.
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Re: Les inspirations pour Esteren
Merci pour vos références. On ne pourra pas dire que le JdR ne nourrit pas son homme ! Nourriture intellectuelle s'entend...
En inspi, je vois bien aussi le cycle de l'Assassin Royal de Robin Hobb (Poche - 13 volumes). Le jeune FritzChevalerie, le bâtard du Prince, va devenir un assassin/espion pour le compte des Loinvoyant, la famille royale et essayer de déjouer les plans machiavéliques de ses ennemis. C'est de la low-fantasy très sympa dans un univers rude et sans concession.
J'y ai pensé aussi. D'autant plus que je l'ai revu il y a peu. D'ailleurs, j'avais plus ou moins l'envie d'adapter ce film à l'univers d'Esteren. J'ai des joueurs qui adorent les confrontations mystiques et autres débats religieux. Et la croyance en l'Unique confronté aux vieilles traditions des demorthèns, ça va le faire !Tosheros a écrit :Dans un autre registre, je crois qu'on peut ajouter le Nom de la Rose aux références utiles. Le monastère isolé du reste du monde par l'hiver, l'intrigue avec les conflits d'intérêt à propos de la limite entre foi religieuse et obscurantisme...
En inspi, je vois bien aussi le cycle de l'Assassin Royal de Robin Hobb (Poche - 13 volumes). Le jeune FritzChevalerie, le bâtard du Prince, va devenir un assassin/espion pour le compte des Loinvoyant, la famille royale et essayer de déjouer les plans machiavéliques de ses ennemis. C'est de la low-fantasy très sympa dans un univers rude et sans concession.
- Nelyhann
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Re: Les inspirations pour Esteren
Eh bien, pas mal de choses ont été dîtes déjà !
Pour l'aspect celtique, c'est effectivement en terme d'ambiance (paysages, etc) et d'illustrations que ça se retrouve principalement. Nous avons utilisé beaucoup de mots gaéliques, qui ont tous une signification. Tri-Kazel veut dire trois royaumes par exemple ; Osag (qui désigne le peuple natif de Tri-Kazel) signifie "le vent". Etc.
Autre exemple, on retrouve des éléments chez les demorthèn, avec l'utilisation des ogham, les "runes" celtiques. Après, Esteren n'a aucune vocation d'être un jeu historique. Nous avons librement puisé dans l'esthétique celtique pour mettre en scène notre univers, puisant notamment dans des films comme Braveheart.
En ce qui me concerne, Le Nom de la rose est une inspiration majeure, je suis d'ailleurs en train d 'écrire un scénario se déroulant dans un monastère et s'inspirant de ce film.
Autre inspiration majeure, Berserk, à plusieurs niveaux. La relecture du genre médiéval fantastique par Miura a nourrit la conception des Ombres d'Esteren.
Pour l'aspect celtique, c'est effectivement en terme d'ambiance (paysages, etc) et d'illustrations que ça se retrouve principalement. Nous avons utilisé beaucoup de mots gaéliques, qui ont tous une signification. Tri-Kazel veut dire trois royaumes par exemple ; Osag (qui désigne le peuple natif de Tri-Kazel) signifie "le vent". Etc.
Autre exemple, on retrouve des éléments chez les demorthèn, avec l'utilisation des ogham, les "runes" celtiques. Après, Esteren n'a aucune vocation d'être un jeu historique. Nous avons librement puisé dans l'esthétique celtique pour mettre en scène notre univers, puisant notamment dans des films comme Braveheart.
En ce qui me concerne, Le Nom de la rose est une inspiration majeure, je suis d'ailleurs en train d 'écrire un scénario se déroulant dans un monastère et s'inspirant de ce film.
Autre inspiration majeure, Berserk, à plusieurs niveaux. La relecture du genre médiéval fantastique par Miura a nourrit la conception des Ombres d'Esteren.
«Patience et longueur de temps Font plus que force ni que rage.»
Le Lion et le Rat - Jean de la Fontaine
Le Lion et le Rat - Jean de la Fontaine
Re: Les inspirations pour Esteren
Coolll... Sympa toutes ces références!
Bien vu aussi, le Nom de la Rose. Et le livre original d'Umberto Eco me paraît encore plus inspirant que le film, par ailleur excellent mais qui a dû édulcorer certains aspects d'une part et n'a pu aller aussi loin dans l'érudition que le livre.
Bien vu aussi, le Nom de la Rose. Et le livre original d'Umberto Eco me paraît encore plus inspirant que le film, par ailleur excellent mais qui a dû édulcorer certains aspects d'une part et n'a pu aller aussi loin dans l'érudition que le livre.
Re: Les inspirations pour Esteren
Je suis tout à fait d'accord avec Akae en ce qui concerne le "13ème guerrier" c'est même le premier nom qui m'est venu à l'esprit lors de la lecture des premières lignes du prologue. Tout y est: ambiance (forêt sombre, village térré entre 4 murs, ennemi invisible et trop puissant...), combats (à la fois épiques et désespérés, violents...), surnaturel (ou pas^^). Bref de mon point de vue cela servira d'entrée la veille du jour où on jouera le prologue qui sera le véritable plat de résistance. Pour les MJs dont les joueurs n'ont pas vu le film (honte à eux!), je pense que le scénar est quasiment transposable tel quel, en laissant de côté l'aspect technologique d'Esteren, le temps d'un scénar.
EDIT: à bien y réfléchir, j'ai trouvé une autre inspi, beaucoup plus capilotractée celle-ci par contre: les BD Excalibur. Je m'explique: bien que complètement décalée d'un point de vue humoristique cette BD aborde un thème proche de celui d'Esteren, à savoir la disparition de la magie "naturelle" de Merlin (entre autres) au profit de la religion chrétienne, qui au fur et à mesure qu'elle prend de l'influence entraine la disparition des valeurs traditionnelles et de l'occultisme des peuplades celtes. Et puis c'est à se pisser dessus aussi au passage, ce qui ne gâte rien!
EDIT: à bien y réfléchir, j'ai trouvé une autre inspi, beaucoup plus capilotractée celle-ci par contre: les BD Excalibur. Je m'explique: bien que complètement décalée d'un point de vue humoristique cette BD aborde un thème proche de celui d'Esteren, à savoir la disparition de la magie "naturelle" de Merlin (entre autres) au profit de la religion chrétienne, qui au fur et à mesure qu'elle prend de l'influence entraine la disparition des valeurs traditionnelles et de l'occultisme des peuplades celtes. Et puis c'est à se pisser dessus aussi au passage, ce qui ne gâte rien!
"Il vaut parfois mieux se taire et passer pour un imbécile que parler et lever tout doute!"
Re: Les inspirations pour Esteren
Le 13ème guerrier m'a moi-même inspiré un scénario que j'ai fait joué lors de convention, j'espère pouvoir le mettre à jour et vous le fournir après la sortie du bouquin.chewie a écrit :Je suis tout à fait d'accord avec Akae en ce qui concerne le "13ème guerrier" c'est même le premier nom qui m'est venu à l'esprit lors de la lecture des premières lignes du prologue. Tout y est: ambiance (forêt sombre, village térré entre 4 murs, ennemi invisible et trop puissant...), combats (à la fois épiques et désespérés, violents...), surnaturel (ou pas^^). Bref de mon point de vue cela servira d'entrée la veille du jour où on jouera le prologue qui sera le véritable plat de résistance. Pour les MJs dont les joueurs n'ont pas vu le film (honte à eux!), je pense que le scénar est quasiment transposable tel quel, en laissant de côté l'aspect technologique d'Esteren, le temps d'un scénar.
EDIT: à bien y réfléchir, j'ai trouvé une autre inspi, beaucoup plus capilotractée celle-ci par contre: les BD Excalibur. Je m'explique: bien que complètement décalée d'un point de vue humoristique cette BD aborde un thème proche de celui d'Esteren, à savoir la disparition de la magie "naturelle" de Merlin (entre autres) au profit de la religion chrétienne, qui au fur et à mesure qu'elle prend de l'influence entraine la disparition des valeurs traditionnelles et de l'occultisme des peuplades celtes. Et puis c'est à se pisser dessus aussi au passage, ce qui ne gâte rien!
Re: Les inspirations pour Esteren
Prem's! J'adore ce film (précision inutile je pense^^)
"Il vaut parfois mieux se taire et passer pour un imbécile que parler et lever tout doute!"
- pitche
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Re: Les inspirations pour Esteren
Les Feondas "esprits vengeurs" peuvent s'apparenter à ce qu'on trouve dans ce génial film d'animation qu'est Princesse Mononoké (qu'il vous faut voir !) de Hayao Miyazaki. On a ce combat "Nature (demorthèn ?) contre Progrès à outrance (magience ?)".
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