Nico du dème de Naxos a écrit :On va essayer de limiter le signage pour te garder en bonne santé.
Je vais également tenter de m'affranchir autant que faire se peut sur ce coup de ma propension naturelle à user de mots littéraires, autrement dit rares. En tout cas, je ne te ferai pas le coup de Cédric Ferrand dans Wastburg : une dizaine de mots d'argot toute les pages (soit dit en passant il s'agit d'un excellent livre).
Bah, tu sais, y'a pas de raison de vous retenir hein. Si vous vous sentez d'utiliser tel mot, telle formulation, telle figure de style, etc. ne vous en faites pas ! C'est à moi après, en tant que traducteur, de me débrouiller pour rendre ça aussi fidèlement que possible !
Et puis si jamais je rame trop, je peux toujours venir vous demander "Mais qu'est-ce que tu as voulu dire avec cette phrase ? C'est imbitable mon vieux!"
Enfin, pour Paul Auster, si tu ne l'a pas lu, la trilogie New Yorkaise est une introduction idéale à son œuvre, qui met bien en relief les éléments qui font tout le sel de cet écrivain unique. Tout le monde ne le voit pas de cet œil, mais pour moi, Paul Auster passe son temps à flirter avec le fantastique, qu'il contribue d'ailleurs à réinventer. C'est très loin d'Esteren et en même temps, il y a plein de choses très subtiles à garder pour faire vivre Tri-Kazel. Si, si, je vous jure.
Je ne sais pas ce que regroupe la "trilogie new yorkaise," mais le seul livre que j'aie lu est "The Brooklyn Follies" qui m'a bien emballé. Je trouve que l'auteur a une façon de mêler l'ordinaire à l'extraordinaire qui rend son histoire prenante, inattendue et aventureuse tout en restant dans un univers qui nous est indubitablement familier.
Enfin bon, n'allons pas nous épancher trop en profondeur sur Paul Auster sur un sujet qui n'est pas prévu pour ça ! Nous risquerions d'attirer la colère de l'Unique de par nos déviations !