J'aurais une question : quid de la vie de famille des ronces ? Font-ils voeu de célibat ?
[Je reviens après 1 semaine et demie de maladie avec fièvre intense etc.]
A mes yeux, il n'y a pas voeu de célibat, mais les attachements restent limités, car la plupart des Ronces ne sont pas très sédentarisés.
Pour ceux qui parviennent à se poser, pourquoi pas, mais il y a alors une autre limite : ils n'ont pas de propriété propre (ou si peu) et vivent à travers l'ordre, l'individu se dissolvant dans l'institution. C'est l'ordre qui est riche, pas ses individus, même si des Ronces bien placés hiérarchiquement profitent plus avantageusement des richesses de l'ordre.
Mais ce ne sont pas leurs richesses propres et les détourner au profits de leur éventuelle famille pourrait être perçu comme de la corruption.
Bref, ça limite, soit cette famille se débrouillera plus ou moins sans le Ronce, qui pourra juste leur donner un coup de main hors son service.
soit elle pourra être accueillie dans une des ailes des plus grandes Rosaces et y travailler, sans pour autant se créer de richesse propre : en revanche, elle sera nourrie et logée, ce qui n'est pas rien en soi. Elle reste sous la responsabilité du Ronce qui devra répondre des actes de ses éventuels enfants jusqu'à leur maturité et leur départ de la Rosace ou leur implication en tant qu'aspirant chevalier-Ronce ou autre.
Cela arrive donc, mais reste limité. Les Ronces n'ont pas bcp de temps à consacrer à la famille.
2) L'Ordre des Ronces pourrait constituer un refuge idéal pour les schismatiques de la Rose Blanche... (avec la symbolique qui va bien, en plus!)

Ce qui implique que l'Ordre des Ronces pourrait abriter une grande partie des secrets de ce schisme...
Disons que j'y ai pensé. Et disons que la Rose blanche se débrouille quand même pas mal seule. Si une telle pratique venait à être découverte, les Ronces ne le prendrait pas très bien car il y aurait rupture de leur serment d'allégeance, qui exclue tout autre voeu à tout autre caste.
Mais sans parler de la Rose blanche, l'ordre des Ronces est en effet un refuge idéal pour les hérétiques du Temple. J'écris une nouvelle où un personnage a quitté le Temple, a été pourchassé et n'a trouvé refuge qu'au sein des Ronces, s'assurant ainsi la protection d'une caste militaire forte qui lui a redonné une certaine légitimité. Donc, effectivement, on peut compter chez les Ronces des bannis ou des fugitifs du temple.
Encore doivent-ils plus ou moins adhérer à l'idée de la défense des traditions péninsulaires et donc laisser une part de leur ancienne foi ou un moyen de la concilier avec leur nouvel impératif.