A priori, on vous proposera dans la suite de la gamme des règles plus détaillées en ce qui concerne l'alchimie et la conception d'artefacts magientistes. Comme on l'a déjà mentionné par ailleurs, il n'y aura probablement pas de "règles complètes d'artisanat multi-fonctions" mais plutôt des choses ciblées sur deux domaines récurrents au niveau des pratiques des joueurs : les joueurs aiment tambouiller des mixtures bizarres et se créer un outil/gadget/arme à l'occasion.
Tout ça est en chantier, et comme vous le savez, les chantiers on en manque pas. C'est un peu comme le reste de notre projet en fait : à un moment, on finira certainement par avoir de quoi répondre à tous vos besoins, mais évidemment, si vous y parvenez tous seuls, et sans avoir besoin de nous, ne vous en privez surtout pas
EDIT : Sinon, oui, la plupart des drogues existantes sont simplement des substances raffinées (comme la Gwylmine tiens) ou des mélanges simples. Le marché des drogues de synthèse n'est pas rentable d'une façon générale. Les tri-kazéliens qui vivent assez rudement n'ont pas attendu la magience pour se trouver des "outils récréatifs" le premier de tous étant évidemment... l'alcool. Les substances synthétiques en matière de drogues sont généralement des résidus de projets ayant une autre vocation, et dont on se dit qu'il serait dommage de ne pas exploiter ces à-côtés, ou des trucs pointus, genre une expérience de précurseur en matière de toxicomanie, accompagnée d'une tentative de rentabilisation plus ou moins pertinente.
Mais effectivement, y a pas encore de marché de l'ecstasy ou d'un équivalent tri-kazélien. Ca ne veut pas dire que de telles substances n'existent pas, juste que leurs usagers sont très peu nombreux en rapport à ceux qui emploient des trucs plus "traditionnels".
De fait, de nos jours, la coca, l'alcool, le pavot et le tabac restent encore les substances les plus répandues sous diverses formes dans le monde de la toxicomanie, à l'échelle planétaire. Leurs effets sont bien connus, le marché est habitué à leurs usages, les "traditions" se passent de main en main et en fait, des études sociologiques ont montré que bien souvent, les "nouvelles drogues" étaient liés à des effets de mode, qui ont un caractère assez contemporain. Grosso modo, elles se répandent parce que dans certains milieux, on veut surtout se distinguer des toxicomanies des "ainés", même si on n'est pas forcément jeune soi-même, on cherche à se démarquer y compris des autres usagers.
Les tri-kazéliens ne sont pas (pas encore ?) dans une société consumériste ou le dernier truc sorti est à la fois acquis pour ses potentialités réelles ainsi que parce qu'il nourrit certaines représentations sociales dans l'esprit du consommateur. Les substances connues depuis des générations continuent donc majoritairement à satisfaire la "demande".