Pas tellement en fait : il suffit de tout gérer comme des jets de perception cachés. "Toi, tu vois/entends..." en désignant bien le joueur concerné, avec plus ou moins de discretion selon l'effet voulu, ça marche très bien et prend 3 secondes.Fafi06 a écrit :Ceci dit, cette technique a quand même un certain drowback il me semble. De façon à pouvoir décrire des scènes de façon différente, tu es obligé de séparé le "malade" du groupe et de lui faire une description différente. Pour peu que tu insistes sur le côté lovecraftien du jeu, tu finis par faire autant de version personnalisées que de joueurs. Ca tient plus du récit personnalisé que du jeu autour de la table...
Pas la peine de faire systématiquement des apartés pour ça.
Et ce que cette technique a de génial, c'est qu'elle permet de retourner le métajeu contre les joueurs : ils ne savent jamais si l'info vient d'un jet de perception réussi, d'un échec critique sur ledit jet de perception (ça arrive aussi), ou tout simplement du fait que l'ami pète un cable.
Du coup, la folie devient crédible pour toute la table, et les reactions sont naturelles (avec des joueurs qui vont de temps en temps croire l'un des leurs qui voit sa folie se manifester, ou au contraire ignorer une info réelle parce qu'ils croient que leur pote pète un cable...).
C'est l'application du principe selon lequel une chose est vraie pour celui qui la croit...
Edit : par contre, ce sujet pourrait effectivement être déplacé dans la section meneurs dès que St Epondyle y aura accès... ^^