Ben... mon but n'était pas vraiment de parler des secrets, en fait. Plutôt de créer un corpus de règles et le rôle qui va avec (les deux étant indissociables selon moi). Mais c'est vrai que cela commençait à dévier...
Donc, hum, désolé!
Pour rencentrer le sujet, j'ai encore quelques remarques/éclaircissements/questions :
- concernant l'aspect règles
Vous l'aviez sans doute tous compris (mais je le précise quand même au cas où), mon choix délibéré a été de créer un système équivalent à celui qui régit un "pouvoir de faction" (sigil rann, miracles et magience), plutôt qu'un "simple" art du combat ou avantage.
C'était la seule façon à mes yeux de rendre le concept intéressant, en reflétant notamment tout l'équilibre subtil entre puissance, psychologie et mystique, en évitant l'écueil du bourrinisme. De plus, c'était une bonne manière de coller à l'esprit du système d'Yggdrasill, ce qui me permettra une transposition aisée des règles d'esteren à cet univers si l'envie m'en prend.
Au passage, cela a également permis l'introduction d'un nouveau "petit pouvoir" sympa pour tous les personnages, à savoir le fait de pouvoir se dépasser grâce au mental dans les situations extrêmes et désespérées. C'est un concept qui me tient à coeur, et que l'on retrouve pas mal dans la littérature, au cinéma ou à la télévision.
La contrepartie de tout ça, c'est que le système est aussi dense que les règles de "magie" d'une faction, même s'il a été pensé pour être simplifié au maximum tout en faisant intervenir "naturellement" les règles de santé mentale.
J'espère donc qu'un tel système n'est pas trop lourd en pratique, avec des jets de dés et calculs qui ralentissent l'action et nuisent à l'ambiance. Bien entendu, la lourdeur du système sera sans doute différente si elle s'applique à un pj, ou à un pnj autour duquel est centré un scénar (le mj pouvant alors tout calculer "à la louche" pour éviter les ralentissements de l'action).
Si quelqu'un teste le système à sa table, qu'il n'hésite pas à me faire un retour!
- concernant l'aspect rôle
Merci pour ces autres sources d'inspiration, Sidhe! J'avais effectivement lu l'article sur Wikipédia (c'est notamment de là que je tirais la théorie selon laquelle l'état de berserkr est en réalité un traumatisme psychologique), qui donne à peu près les mêmes infos que le livre de base d'Yggdrasill (même si l'aspect mystique et symbolique est beaucoup plus développé dans Yggdrasill : il y a notamment des détails sur les trois types de berserkr loup/sanglier/ours, qui ont en fait une façon de combattre assez différente).
Je n'ai pas lu le livre dont tu fais mention, mais j'ai effectivement eu une pensée émue pour warhammer, ses flagellants de Sigmar et ses berserks de Khorne en créant cette règle optionnelle!
Du coup, je pense qu'il pourrait être intéressant de lister ici toutes les sources d'inspiration potentielles auxquelles j'ai pensé pour l'interprétation de rôles de Berserkr, ou tout simplement pour illustrer la règle applicable aux personnages "normaux"...
Les mystiques (basés sur l'idéal)
- Jeanne d'Arc, de Luc Besson (si, si, souvenez vous de ces trop nombreux moments où Milla Jovovitch hurle comme une possédée "FOLLOW MEEEEEEEEEE" en chargeant, sans oublier sa subtile intervention dans une réunion stratégique à grands coups de "Dieu vous a donné un ordre, qu'y a-t-il de compliqué à comprendre"?)
- les flagellants de Warhammer
- Saint Seiya, pour la règle propre aux personnages non berserkr seulement (la foi en la justice qui les fait toujours se relever, tout ça)
Les enragés (basés sur la combativité)
- toute la littérature qui se rapporte aux vikings, depuis wikipédia jusqu'à Yggdrasill
- dans 300, le capitaine de la garde de Leonidas qui a vu mourir son fils décapité (et qui, percé d'une lance, parvient à massacrer encore trois gars avant de s'effondrer)
- le chevalier dans la série "le Royaume d'Epines et d'Os", de Greg Keyes (je ne me rappelle plus de son nom, ça va me revenir...)
- Sven, dans Erik le Viking
- le manga/animé Berserk!
- Saint Seiya, pour Ikki du phénix seulement (pour le citer :"la seule chose en laquelle je crois en ce monde, c'est ma propre force")
- San Gohan, dans Dragon Ball Z (Si, si! C'est même un excellent exemple, puisque San Gohan combat dans un premier temps cette part de lui-même, n'aimant pas combattre et tuer! Cela illustre bien l'intérêt et la richesse d'un tel rôle!)
les mystiques enragés
- les Berserk de Khorne : parce que c'est pour eux autant une question de religion que de passion...
Pour ma part, je ne me suis pas encore décidé quant à la manière d'intégrer de tels concepts dans le background général d'Esteren (ou en tous cas la vision que j'en ai), même si les concepts de fanatiques type jeanne d'arc ou sigire qui sombre dans la folie pour le Temple, et de culte osag "à secrets" me séduisent fortement...
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