[Artisanat] Orfèvrerie / Bijouterie
Publié : 19 févr. 2012, 01:28
Bien le bonjour,
Dans le processus de création de mon personnage (qui est artisan, je le rappelle pour ceux qui n'ont pas suivi mon précédent sujet ), j'ai eu un doute et me voici en ces lieux pour éclaircir un nouveau point de mystère concernant l'artisanat.
Pour commencer, expliquons le détail de ma problématique :
Mon personnage est orfèvre. D'après son background, elle a été prise sous l'aile d'un artisan orfèvre dès son plus jeune âge. Dorénavant indépendante, elle crée des bijoux pour gagner sa vie.
D'après le livre 1 Univers, les orfèvres sont des "corps d'artisans très proches de l'art pur" (p. 104, "Des bases"). J'ai donc tout naturellement pensé que l'orfèvre est en mesure de créer des objets finement ouvragés voire des œuvres d'art.
Mais mon meneur, lui, soutient qu'un orfèvre n'est qu'un artisan manuel au même titre que le menuisier et qu'un bijou créé par un artisan à la création se limite à des objets simplement utilitaires de type bille de bois dont le prix de vente, par exemple, pour des boucles d'oreille serait équivalent à celui d'une assiette en bois ou en porcelaine (soit entre 1 et 3 daols de braise). Également, il pense que la création d'objets ouvragés que, toujours selon le livre 1, les artisans "inventent quotidiennement" (p. 108, "De l'ornementation") sont à une difficulté au dé de 17 ou 20... En somme, il est plus difficile de créer un bel objet que de toucher une cible en mouvement avec un arc à 20 mètres...
Devant de telles difficultés, j'en viens donc à me demander à quoi peut bien servir un artisan si, au final, il ne peut rien créer de plus qu'un amas de glaise et des rondins de bois et que, pour parvenir à créer un magnifique bijou ayant des qualités artistiques, il lui faille maximiser l'orfèvrerie...
Je m'en remets donc à vous pour avoir différents points de vue et, peut-être, ainsi sauver une profession entière de la faillite.
Mes questions sont donc les suivantes :
Selon vous, un artisan orfèvre est-il un artiste ou a-t-il une propension à créer des objets artistiques ? Ou, plus précisément, dans quelles mesures, un personnage artisan à la création peut-il orner et décorer ses ouvrages ? Peut-il lui donner un réel sens esthétique et artistique ?
Si oui, le salaire des orfèvres est-il alors celui d'une profession manuelle qualifiée ou d'une profession artistique ?
Combien de temps prendrait la création d'une bijouterie (boucles d'oreille, colliers, pendentifs, torques, sautoirs, amulettes, camées, médaillons, diadèmes, couronnes, tiares, épingles à cheveux, ferronnière, broches, pectoraux, fibules, bracelets, anneaux, bagues, boucles de ceinture, etc.) ?
Quel serait, selon vous, la difficulté au dé pour la création d'objets pour chaque qualité de finition possible (mauvaise facture, objet standard, bonne qualité, excellente qualité, chef œuvre, etc) et à quoi correspondrait la "qualité" de chacune des finitions possibles pour des objets ornementaux tels des bijoux ?
Une bijouterie est-elle, et dans quelles mesures, un objet qualifié comme fréquent, commune, rare ou exceptionnel (p.219) ?
A quel prix seraient donc vendus de tels objets ?
Merci d'avance !
Dans le processus de création de mon personnage (qui est artisan, je le rappelle pour ceux qui n'ont pas suivi mon précédent sujet ), j'ai eu un doute et me voici en ces lieux pour éclaircir un nouveau point de mystère concernant l'artisanat.
Pour commencer, expliquons le détail de ma problématique :
Mon personnage est orfèvre. D'après son background, elle a été prise sous l'aile d'un artisan orfèvre dès son plus jeune âge. Dorénavant indépendante, elle crée des bijoux pour gagner sa vie.
D'après le livre 1 Univers, les orfèvres sont des "corps d'artisans très proches de l'art pur" (p. 104, "Des bases"). J'ai donc tout naturellement pensé que l'orfèvre est en mesure de créer des objets finement ouvragés voire des œuvres d'art.
Mais mon meneur, lui, soutient qu'un orfèvre n'est qu'un artisan manuel au même titre que le menuisier et qu'un bijou créé par un artisan à la création se limite à des objets simplement utilitaires de type bille de bois dont le prix de vente, par exemple, pour des boucles d'oreille serait équivalent à celui d'une assiette en bois ou en porcelaine (soit entre 1 et 3 daols de braise). Également, il pense que la création d'objets ouvragés que, toujours selon le livre 1, les artisans "inventent quotidiennement" (p. 108, "De l'ornementation") sont à une difficulté au dé de 17 ou 20... En somme, il est plus difficile de créer un bel objet que de toucher une cible en mouvement avec un arc à 20 mètres...
Devant de telles difficultés, j'en viens donc à me demander à quoi peut bien servir un artisan si, au final, il ne peut rien créer de plus qu'un amas de glaise et des rondins de bois et que, pour parvenir à créer un magnifique bijou ayant des qualités artistiques, il lui faille maximiser l'orfèvrerie...
Je m'en remets donc à vous pour avoir différents points de vue et, peut-être, ainsi sauver une profession entière de la faillite.
Mes questions sont donc les suivantes :
Selon vous, un artisan orfèvre est-il un artiste ou a-t-il une propension à créer des objets artistiques ? Ou, plus précisément, dans quelles mesures, un personnage artisan à la création peut-il orner et décorer ses ouvrages ? Peut-il lui donner un réel sens esthétique et artistique ?
Si oui, le salaire des orfèvres est-il alors celui d'une profession manuelle qualifiée ou d'une profession artistique ?
Combien de temps prendrait la création d'une bijouterie (boucles d'oreille, colliers, pendentifs, torques, sautoirs, amulettes, camées, médaillons, diadèmes, couronnes, tiares, épingles à cheveux, ferronnière, broches, pectoraux, fibules, bracelets, anneaux, bagues, boucles de ceinture, etc.) ?
Quel serait, selon vous, la difficulté au dé pour la création d'objets pour chaque qualité de finition possible (mauvaise facture, objet standard, bonne qualité, excellente qualité, chef œuvre, etc) et à quoi correspondrait la "qualité" de chacune des finitions possibles pour des objets ornementaux tels des bijoux ?
Une bijouterie est-elle, et dans quelles mesures, un objet qualifié comme fréquent, commune, rare ou exceptionnel (p.219) ?
A quel prix seraient donc vendus de tels objets ?
Merci d'avance !