Les Sigires

[Patrick Cialf]

Nous sommes tout de même dans un univers assez violent où les caravanes et les riches voyageurs ont habituellement une escorte, donc rien n'empêche un sigire de se faire passer pour un garde du corps avec bouclier. Ensuite, il devra s'arranger avec son "patron" apparent (autre sigire, complice laïc ou simple dupe, mais c'est plus compliqué à gérer dans ce dernier cas). Il peut aussi camoufler son bouclier dans un attirail d'artisan (faisable pour un bouclier rond de petit format).

J'aurais tendance à avoir une vision un peu restrictive du pouvoir des sigires : beaucoup de nobles laïcs, d'abbés, de prêtres ou de communautés diverses n'aiment pas avoir affaire aux sigires et ne feront appel à eux qu'en dernier ressort. Le sigire a intérêt à savoir négocier pour prouver que son intervention est bénéfique.

Comme les sigires ne sont pas très nombreux, je les vois mal opérer en groupes de plus de 2 ou 3 (mettons au maximum 2 sigires et un écuyer-acolyte, il faut un début à tout), donc obligés de chercher de l'aide chez les non-sigires. Les lames peuvent être difficiles à utiliser dans certains cas, par exemple si le sigire doit infiltrer un groupe de bandits ou d'hérétiques, ou opérer hors de Gwidre.

[Iris]

Les dosages exacts de danger, méfiance, corruption et violence varient selon les tables.

Bouclier : vu à quel point la vie est dangereuse, tout le monde peut en avoir un s'il va dans un coin où il s'attend à des pépins. Autant l'épée peut se porter par habitude ou prestige, autant le bouclier signale "je sais qu'il y a un danger"... ce qui peut être fréquent, mais se verra forcément.

Document officiel : ah la preuve de l'identité ! Pour les varigaux de Reizh j'avais réglé ça avec un tatouage ... pour les sigires, un sceau (doublé éventuellement d'un ordre de mission) fonctionnerait. Dans tous les cas, si vraiment on doute, RdV pour un procès à Expiation où d'autres sigires témoigneront que oui, ils te connaissent. Un ordre de mission venant des plus hautes autorités de Gwidre permettra de passer au-dessus des têtes des locaux (un peu comme le FBI peut reprendre une enquête à des locaux aux USA)

Sigire et mission : il y a des aspirants sigires formés à Expiation. La décision de les envoyer seuls sur le terrains est assez importante, je dirais que la notion de choix se fait à ce niveau-là (plutôt que dès le début) .

Gestion de crise : c'est à mon sens une question d'opportunité. Si une équipe d'Expiation est entraînée et disponible, capable d'aller vite sur les lieux, hop, le dossier est pour elle. Si un sigire seul ou en tout petit groupe fait face à un trop gros pépin, il va chercher des renforts : de préférence des Lames, et si vraiment il n'y en a pas à proximité, et que l'urgence est grande, il s'orientera vers soit des chevaliers, soit d'autres adeptes, soit... Il y a une différence entre le principe théorique et les possibilités pratiques dans un cas bien déterminé

[Patrick Cialf]

Je dirais qu'à Expiation et peut-être en quelques autres endroits, les sigires peuvent avoir des troupes de choc déjà formées (quelques sigires et écuyers-aspirants-acolytes pour l'encadrement plus des hommes d'armes laïcs habitués à travailler pour les sigires) mais qu'ailleurs, ils doivent composer avec les communautés et autorités locales qui, ordre de mission ou pas, ont souvent les moyens de leur mettre des bâtons dans les roues. En Tri-Kazel, pas moyen de faire venir une équipe de secours par hélicoptère.

Pendant que nous y sommes, il y a une maison de retraite des vétérans lames à la cathédrale Saint-Alberich (Voyages, p.9), mais existe-t-il un équivalent pour les sigires?

[Iris]

Un vétéran sigire est quelqu'un capable de faire profiter les nouveaux de son expérience : il peut donc enseigner, assumer des tâches administratives...

Vu le taux de mortalité, s'occuper des rares petits vieux vétérans ne me semble pas trop problématiques

[Alyanna]

C'est vrai que je ne parlais que des cas où un Sigire "déclaré" aurait besoin d'aide. En effet, sous couverture, faire appel à des laics est logique et quasi-obligatoire. Et de toute manière, en effet, entre la théorie et la pratique... On fait comme on peut avec les moyens qu'on n'a pas

Pour le document officiel, c'est mon MJ qui décidera comment il veut gérer ça, mais moi j'avais imaginé l'usage de sceaux oui. Bonne idée pour le tatouage des varigaux (mais il ne risque pas d'y avoir de "contrefaçon" ? )

Pour la retraite des Sigires, je pense aussi que les vieux Sigires doivent être relativement rares... Il n'y a déjà pas beaucoup de Sigires à la base, et le taux de mortalité doit être assez élevé...

[Iris]

Bonne idée pour le tatouage des varigaux (mais il ne risque pas d'y avoir de "contrefaçon" ? )

Si tu expliques posément que tout tricheur reconnu comme tel sera exécuté, je pense que ça limitera la fraude

[Pierrot le fou]

d'autant plus qu'un sceau peut également être contrefait

J'aurais tendance à avoir une vision un peu restrictive du pouvoir des sigires : beaucoup de nobles laïcs, d'abbés, de prêtres ou de communautés diverses n'aiment pas avoir affaire aux sigires et ne feront appel à eux qu'en dernier ressort. Le sigire a intérêt à savoir négocier pour prouver que son intervention est bénéfique.

Mais, en Gwidre au moins, le sigire peut aussi se saisir d'une affaire, comme c'est le cas dans un certain scénario (je n'en dirai pas plus ici, étant dans la partie publique du forum )

[Alyanna]

Les sceaux sont tout de même faits pour être compliqués à reproduire Remarque, pour un tatouage il faut un modèle, et je doute que quiconque l'ayant eu officiellement laisse volontairement quelqu'un le recopier, donc ça doit être assez fiable aussi. J'aime bien l'idée en tout cas.

[Pierrot le fou]

[mode warhammer on] Il est aussi possible qu'un crassous ait découpé la peau de la personne concernée
[mode warhammer off]

[Patrick Cialf]

En faisant appel à un médecin magientiste pour greffer le morceau de peau, ça doit être faisable.

Mais un sceau peut aussi être volé, etc. S'il y a une base de sigires à proximité, l'autorité locale peut envoyer un messager pour faire confirmer l'identité du porteur, ce qui peut aussi être une façon de faire traîner les choses si l'autorité n'a pas envie de lui faciliter le travail.