Les inspirations historiques (suite débat partie "règles")

[Tosheros]

Ce dont tu parles ce sont pas des véritables auberges, ce sont généralement des fermes ou des bâtiments ayant un but autre que le logement, mais qui s'en accommodent pour certains voyageurs. Le paiement est plus vu comme une compensation qu'une réelle source de bénéfice.

Je considère qu'on peut qualifier un établissement comme étant une auberge à proprement parler à partir du moment où il ne vit que de l'hébergement temporaire. C'est un buisness.

Du coup des vraies auberges il n'y en aura que dans des lieux où on est certain qu'il y aura un vrai transit de voyageurs, qui peut certes être inconstant mais qui doit avant tout être régulier.
Pas dans absolument n'importe quel bourg dans lequel ton groupe de PJ va se retrouver pour passer une nuit.



Cette étude ne nie pas l'existence de structures adaptées pour tous ces artisanats dans les villages trop petits, mais tends à relativiser l'existence de personnes pouvant en vivre.
Il n'y a en moyenne qu'un seul véritable artisan forgeron par groupe de 1700 habitants, mais dans tous les villages on doit quand même avoir des chances de trouver une forge plus ou moins bien basique et des habitants qui, en plus d'une activité principale (nourricière), sont capable de travailler le métal avec suffisamment de compétence pour subvenir aux besoin de forge les plus conventionnels.

[Patrick Cialf]

Pour les auberges, je pensais plus à la formule des caravansérails orientaux, qui convient mieux à des zones de peuplement peu dense. L'auberge permanente avec service complet n'est vraiment rentable que dans une zone de peuplement dense et fortement urbanisé, ce qui est rarement le cas en Tri-Kazel. Et même en milieu urbain, il peut y avoir des pics d'affluence (foires, pélerinages, afflux de réfugiés...) qui obligent à se contenter de la première grange venue.

Cela dit, si les joueurs ont l'habitude de crêcher à l'auberge et si le MJ n'a pas prévu de scène importante à cet endroit, on peut laisser l'auberge classique avec tables, chaises et comptoir, même si ce n'est pas académique.

[Aran Mac Fiona]

Pas forcément besoin d'auberge quand on peut loger chez l'habitant. Ce qui est le cas pour Tri-Kazel puisque l'hospitalité est une coutume répandue partout.
D'autre part même avec une densité très faible de 10habitants / km², il y a suffisamment de villages pour qu'un voyageur n'ait que rarement besoin de camper en pleine nature. Tant qu'il reste sur le réseau routier. Sur les grands axes routier il y a forcément des auberges puisque ce sont aussi les axes de transit pour le commerce.
En Gwidre et partout où le Temple s'est installé, chaque établissement devrait posséder une hostellerie. A l'image des hostelleries médiévale, maintenu par l'église, juste le coucher à l'abri est assuré; les voyageurs amenant leur provisions de bouche.

[Brenn]

P 18 d'univers encart : Population. Indique des chiffres indicatifs pour la densité de population ainsi que le nombre de Tri Kazelien.

Pour le logement des voyageurs, comme dit plus haut, les voyageurs sont souvent accueilli chez l'habitant peut être en échange d'objets ou tout simplement de nouvelles (dans un monde isolé, recevoir des descriptions de la vallée d'à coté peut être très agréable pour le paysan lambda.

Par contre, sans aller jusqu'à parler d'auberge au sens conventionnel du terme mais une maison, ou un endroit dans le village où les paysans se rassemblent pour boire un coup à la fin de la journée, préparer les prochaines semailles etc... L'endroit pouvant tout autant servir l'étranger de passage.

Pour les forgerons, sachant la solitude dans laquelle se trouve les village quand les neiges sont tombé, mieux vaut avoir une personne sachant manier le fer pour réparer la pelle qui sert à déneiger, ou le soc de la charrue.
Les Tarish ont de très bon forgerons aussi. Peut être certaines caravanes passent exprès dans un village, peut de temps avant la grande reprise des travaux des champs pour réparer les outils. (Ce qui peut donner lieu à une grande fête)

[Akae]

Par contre, sans aller jusqu'à parler d'auberge au sens conventionnel du terme mais une maison, ou un endroit dans le village où les paysans se rassemblent pour boire un coup à la fin de la journée, préparer les prochaines semailles etc... L'endroit pouvant tout autant servir l'étranger de passage.

C'est la maison commune qui sert à cela. Tu as ainsi une demeure qui fait office de salle des fêtes, salle de conseil, bâtiment officiel, etc. Où l'on peut se réunir. Elle est le plus souvent bâtie en pierre et permet de constituer un dernier bastion défensif au cas où les défenses extérieures tomberaient lors d'une attaque.

Mais là on parle d'auberge et pas de taverne ce sont deux choses différentes.

[Lugh Lamfota]

Je vous signale la parution d'un numéro thématique "Des celtes au moyen-age ?" de la revue Histoire et Images Médiévales.
Il s'agit du numéro 26 d'août/septembre/octobre. Sur le site, on peu télécharger le sommaire:
http://www.histoire-medievale.org/#!th%C3%A9matique

La partie sur le christianisme et la place des monastères permettra sans doute d'épaissir un peu le "Monastère de Tuath".