Les armes.

[Aran Mac Fiona]

Historiquement les armes de sièges étaient autant fabriquées sur place, s'il y avait du bois disponible en quantité suffisante, que transportées. Et quand elles étaient transportées c'était toujours démontées donc avec un encombrement minimal.
L'art de la poliorcétique ne fait pas uniquement usage des catapultes, trébuchets et autres balistes. Il y a aussi les tours de siège et surtout les mines et sapes, qui consistent à creuser sous les fondation d'une muraille puis la faire s'écrouler pour créer une brèche. Pas besoin de poudre ou de flux magientiste pour ça. Du bois, de la poix, de la paille et un bon feu qui fait bruler le tout suffisent.

Les hallebardes peuvent aussi être incluent dans les armes dérivées d'outils agricoles. Leur ancêtre la vouge était à l'origine une simple faux avec le fer redressé et c'est beaucoup plus létal que des fourches pratiquement toujours en bois.

Historiquement la baliste est venue des siècles avant l'arbalète. EN fait quand on sait fabriquer une baliste ça reste compliqué et difficile de miniaturiser l'engin pour en faire une arbalète. En occident l'arbalète apparait vers les 3e-4e siècle dans l'EMpire Romain, disparait avec les Grandes Invasions, sauf en Ecosse chez les Pictes, et ré-apparait vers le 11e siècle. Pour avoir un réel succès qui la fait interdire par le Pape comme arme de destruction massive dès le 12e siècle. Interdiction qui n'a eu aucun succès elle.

[moutor]

Je ne parle même pas de la technicité nécessaire à leur réalisation. Une très large partie du savoir faire est probablement irrémédiablement perdu dans notre propre monde. iz

Tiens c'est drole c'est un phantasme récurrent du monde du jeu de rôle que les "anciens " savaient faire des armes blanches d'une qualité exceptionnel et que nous avons perdu ce savoir...pour gravité dans le monde de la coutellerie je peux t'affirmer que les aciers actuels et les armes blanches faites avec les aciers actuels, et la je te parle pas des daubes que l'on te vend sur les marchés, te permettrait de t'attaquer tres facilement à un chevalier en armure de platte et de faire de tres gros dégâts à cet dites armure

[Patrick Cialf]

Les forgerons des villages sont plus des maréchaux ferrant que des armuriers qui sont eux fort rares (angardes, grandes villes, chapitres de chevaliers). Rappelons également qu'il faut un bon mois pour assembler une côte de maille (le cuir clouté ou la broigne sont à mon avis bien plus fréquents).

iz

Et encore, ça dépend de la taille de l'angarde. Une armurerie bien fournie dans une petite angarde serait une cible trop facile pour des brigands. La plupart des angardes doivent tourner avec de l'armement importé, et un forgeron-maréchal basique pour le travail courant (aiguiser et redresser les lames, couler des pointes de flèche, etc).

[Iris]

A l'occasion il faudrait rassembler les sources que nous trouvons sur les armes anciennes, l'archéologie expérimentale et les reconstitutions...

Sur l'efficacité des armes (mais la question de l'acier n'est pas... tranchée ), j'avais vu des vidéos assez affolantes sur YouTube... Des tas de carcasses de cochon coupées d'un coup ! ...

[Pierstoval]

J'ai rencontré un excellent coutelier qui travaille au Baux de Provence, qui en connait un rayon sur l'acier Damas, ça peut peut-être aider pour le Tu'garch par exemple !

[Iris]

Tu fais du teasing ? ... la suite des infos ! (enfin, si tu les as !)

Il est évident que des données & documentation sert toujours pour inspirer des histoires plus approfondies et inattendues

[Pierstoval]

Bah si vous avez besoin de théories pour le Tu'garch en vous inspirant de l'acier Damas, je peux contacter ce coutelier et lui demander un exposé

[Iris]

Ne vas pas non plus l'épuiser, hein ! Tu discutes avec lui, tu prends quelques notes, lui demandes son avis... et puis une chtite synthèse...


... tranquillement... sans se presser !!