Effectivement, il y a les reliques et les Reliques.
Au niveau spirituel, tout objet classé comme relique est chargé de signification. Il se peut que certains - au cas par cas - aient effectivement en plus des effets "magiques" réels ou supposés, mais ça n'est pas une généralité. Le cas de la main de Saint Albérich est un exemple de relique. Elle n'a rien de spécial quand on la regarde. Il y a certainement des croyants qui lui prêtent des pouvoirs, mais nous n'avons rien décidé à son sujet. Ca nous renvoie directement aux reliques religieuses de notre propre monde, avec des pouvoirs plus ou moins supposés, et tout ce qu'on peut imaginer derrière (genre, si on mettait ensemble tous les morceaux supposés de la croix sur laquelle le Christ serait mort, on aurait de quoi crucifier pas mal de monde...).
Les Reliques, ou Fragments de Lumière, sont dans le dogme du Temple des restes des envoyés divins, des êtres que le Créateur dépêcha contre les feondas (les démons des limbes dans le dogme du Temple) durant l'époque mythique qu'en Tri-Kazel on appelle Aergewin. Leur aspect est déjà nettement moins banal, ils sont effectivement lumineux et on aura pas mal l'occasion de reparler d'eux (et de leurs effets).
Il faut cependant préciser que les Fragments de Lumière sont rares. Très rares même. Là aussi, on a quelques "réglages" à faire pour être plus précis, mais pour simplifier, on va dire que même pour un membre du clergé du Temple, pouvoir en contempler ou approcher un est un évènement des plus marquants. A peu près comme le fait de se retrouver capable de faire des Miracles. La
très grande majorité des écclesiastiques du Temple ne bénéficient pas de cette grâce divine, et ça ne les empêche pas d'être dévots et sincères.
De fait, d'ailleurs, on esquisse déjà quelques éléments intéressants sur cette problématique dans le scénario du Monastère de Tuath, mais on est pas au bon endroit pour en parler

(et on ne spoilera pas non plus pour les meneurs là où on peut en parler de toute manière

).