Il y a beaucoup de difficultés mais je dois dire que je suis assez conquis par ce système de jeu participatif pour toutes sortes de raisons, que ce soient ludiques ou totu simplement pour faire vivre le JDR, le faire évoluer. Vas débat ici !
Oui il y a une difficulté ici. En revanche, et ça me semble TRES important, nous sommes dans l'optique d'un mode de participatif, pas de compétition. Ce n'est pas savoir quelle table aura raison sur l'autre mais plutôt de proposer aux joueurs et meneurs de faire remonter leur expérience et nous auteurs, de s'en servir comme contrainte d'écriture.À quoi bon pouvoir influer sur l'avenir de la campagne ou de la gamme, puisqu'au final on doit se plier au choix du plus grand nombre. Et pire, si les joueurs rendent invalide un élément qui devient moteur par la suite pour la majorité des tables, quoiqu'on fait ? Comment continuer le jeu organisé dans ces conditions ?
Dans al pathfinder society, à ce que je sache (je ne suis pas spécialiste, je peux me tromper), les participants oeuvrent également pour la suprématie de leur faction. Il n'y a pas cette dimension de compétition dans notre approche.
Bien sur, il ne faut pas se leurrer ! Chaque table ne verra pas ses actions se répercuter. En revanche si tel PNJ doit vivre ou mourir, on pourra se référer aux retours de partie et si l'on constate que dans 65% des tables de jeu le PNJ en question a survécu... alors vous le retrouverez dans la suite.Si la solution est que le seul impact qu'aient les joueurs ait lieu à une autre échelle (comme les factions de la pathfinder society) alors leurs actions n'auront peu ou pas d'impact au final (puisque soumises au plus grand nombre).
Et oui, pour beaucoup de tables, ça ne correspondra pas car le MJ aura fait mourir le PNJ. Pas grave, c'est comme dans toutes les campagnes du commerce ça, c'est une difficulté inhérente aux scénarios pré crit : le meneur adapte, transforme.
Sur un autre plan, oui il y aura une répercussion à une autre échelle. Nous vous expliquerons ça plus en détails.
Question centrale que nous nous sommes posés !Quand on joue en campagne c'est pour que les joueurs soient tout de même généralement au centre de l'histoire. Et au contraire quand on joue en one-shot (comme en convention par exemple), quel intérêt pensez vous que le joueur lamda porte-t-il à la suite des événements, puisqu'il ne joue pas en campagne justement ?
D'autant que dans Esteren, les campagnes seront très centrées sur les PJ. Mais le monde vit autour d'eux... un des aspects de la Confrérie sera de proposer des sortes de spin off de la trame de base. Et ce seront des one shot, des épisodes très centrés sur un sujet très précis, avec un groupe de pré tiré taillé sur mesure. Il peut y avoir des choses très fun.
Mais là encore, c'est en chantier, nous vous détaillerons cela plus tard.
J'ai fait beaucoup de conventions... ton propos contient du vrai mais occulte une grande partie du travail des organisateurs qui mettent en place des salles feutrées où l'ont peut jouer des parties d'ambiance. J'ai ainsi pu mener des parties de Loch Varn à la bougie et en musique d'anthologie, avec des groupes entiers... c'était génial !Autant je peux comprendre pour les D&D-like en convention, on a des figues qu'on pousse sur des cases, des tas de pouvoirs/dons/sorts à utiliser, autant pour un jeu d'ambiance le jeu en convention c'est plus du masochisme. Vous avez déjà fait une partie de Chtulhu dans une salle remplie de rolistes, avec au mieux un brouhaha incessant ? Frissons garantis...
A côté de cela, il y a des conditions difficiles clairement (cf Japan expo !!).
Mais l'organisation de parties en convention et en boutique, c'est aussi des moments super conviviaux, où il est possible de faire découvrir un jeu, de faire découvrir le JDR à des nouvelles personnes.
Enfin, nous travaillons justement à des parties taillées pour les conventions, des petits formats type canevas, le tout pour optimiser l'expérience de jeu.
Enfin voilà, à suivre ! Après, clairement, il reste des défauts Blackears, j'en conviens... nous verrons à l'usage.
N'hésitez pas à nous donner vos impressions, ça nous permet aussi de nous interroger sur certaines choses.