Merci Patrick pour ton commentaire et tes questions (auxquelles je vais tenter de répondre du mieux que je puisse).
Pour commencer, je ne suis actuellement que joueur. Ayana est donc mon personnage, mon PJ à moi et rien qu'à moi, mon précccccieuuuuux... ... Heum !
Concernant le tugarch, je souhaitai principalement en faire un élément de background autour duquel il restait des mystères irrésolus (et potentiellement insolubles) qui pourrait, plus tard, mener à des quêtes personnelles ou annexes entièrement à la discrétion du MJ.
Mais, dans ma description, je n'ai précisément jamais employé le terme tugarch car je ne suis pas certain de souhaiter que le personnage de Hakan (PNJ, encore que ce pourrait être un autre PJ selon comment il est créé) soit au courant de la teneur de sa création. De son point de vue (du moins celui que je porte sur celui que Hakan devrait avoir), il a créé une aberration en un alliage extrêmement rare. Vu la rareté légendaire du tugarch, il est même possible qu'il n'ai jamais fait le lien.
Ensuite, pour les questions :
Patrick Cialf a écrit :Si tu prévois de faire jouer Ayana en PJ, comment comptes-tu transmettre les infos au joueur?
Bonne question !
Pour cela, je pense que je vais laisser mon MJ (Chrno) décider du temps, du lieu, du moyen et de la teneur des informations à transmettre à mon personnage.
Patrick Cialf a écrit :C'est qu'il y en a déjà une sacrée longueur. Rien que la séquence des rêves est difficile à mémoriser. Ayana n'a-t-elle aucun soupçon sur l'existence de l'épée?
Non, absolument aucun. Elle n'a absolument aucun souvenir des quelques jours avant et après "l'incident".
Hakan n'a, de son côté, jamais pu lui confesser qu'il est peut-être le créateur de l'arme du crime. Concernant cet "incident", d'ailleurs, Hakan reste toujours muet. Aux questionnements incessant d'Ayana lorsqu'elle demandait à voir ses parents, il ne lui répondait que par de vagues "Ils sont partis très loin".
Je pense que le personnage de Hakan lui-même ne souhaite en aucun cas admettre la mort de ses amis. En d'autres termes, il se voile la face et repousse l'inévitable autant que faire se peut.
En grandissant, Ayana s'est certainement doutée que ses parents étaient décédés mais, en l'absence d'explications claires de son oncle, le doute persiste. Cet espoir, même infime, est d'ailleurs la cause de sa phobie face aux sentiments d'abandon et de solitude.
Je pense que je reprendrai la thématique de la psychologie des personnage avec ce dualisme de connaissances dévoilées et cachées dans un chapitre ultérieur.
Patrick Cialf a écrit :Elle doit savoir que Hakan a cessé de forger des épées à un moment donné, ce qui est assez singulier pour un forgeron en Tri-Kazel, et que ses propres parents ont été massacrés juste à la même époque. Peut-elle faire un lien entre les deux?
Oui, elle le sait. Ayana sait qu'il a jadis forgé des armes. Par contre, de là à savoir pourquoi il a arrêté, non, elle n'en sait rien.
Les histoires concernant son oncle, elle en a entendu des myriades. La plupart sont récente, certaines plus anciennes et d'autres plus vieilles encore.
Dans tous les cas, la question a certainement déjà été posée par Ayana. Le lien logique que fait Hakan entre son changement de métier et la mort de ses amis a du, la première fois, le faire passer dans une phase de réflexion avant de formuler une réponse évasive (voire absurde) du genre "La forge d'arme n'a jamais été mon fort" ou "Je n'étais qu'un sombre crétin ignorant et immature".
Bien entendu, Ayana a intuitivement remarqué qu'il ne disait pas tout. Il est difficile de tout savoir de la vie d'une personne (même de la famille) et elle compte bien en apprendre plus lorsque son oncle sera disposé à en dire d'avantage.
Elle sait également ce qu'elle sait de son passé. Hakan travaillait dans le temps avec ses parents qui étaient bijoutiers. Du coup, avec la grande qualité de ses ouvrages actuels, tout cela incite certainement à penser qu'il dit potentiellement la vérité. Les rumeurs de "forge d'une épée vorpaline capable de trancher des têtes à tour de bras" ne restent donc que des rumeurs. Après tout, de mémoire, elle n'a jamais vu pareilles choses...
Patrick Cialf a écrit :Pour l’expression, dit-on "en Osta-Baille" ou "à Osta-Baille"?
Grammaticalement, de nos jours, les deux formulations doivent être tolérées.
Mais, pour des compléments circonstanciels de lieu qui ne portent pas de déterminant et dont le nom commence par une voyelle, j'ai tendance à mettre "en". Je trouve que ça sonne mieux à l'oreille avec la liaison.