La hiérarchie

[shurat]

Je voudrais savoir si il existe une réel hiérarchie aux sein des factions (je pense surtout au Temple). Sa serait pour savoir comment situer un personnage au sein de sa faction, et donc son influence.

Exemple: Est ce que le petit sigire de base a autant de pouvoir qu'un important prêtre ou il y a peut être des rang d'équivalence...

[Crepe]

Je te redonne mon point de vue, histoire de le confronter aux autres.

Les Demorthèn :

Il n'y a pas de réelle hiérarchie chez eux. Evidemment, le ionnthèn est inférieur à son maître, mais entre démorthèn, la seule "hiérarchie" qu'on peut retirer se fait par l'ancienneté et la notoriété. On écoutera plus l'ancien de la bande présent à chaque réunions et qui a déjà de nombreux coups d'éclats à son actif. Le pro de la découverte de Morcails aussi aura son mot à dire. Par contre le petit nouveau devra se faire son nid la plupart du temps.

Les magientistes :
Pour eux c'est très simple, l'organisation de l'ordre est décrite dans le chapitre 3 (Magience) du livre de base, à partir de la page 156. Sur ce point là, pas de doute la hiérarchie est largement présenté.

Les templiers :
Pour eux, c'est un peu plus embêtant à trouver, je te l'avoue. Dommage pour ton sigire.
Ce que l'on sait :
Une fois entrer dans l'ordre, on est adepte pendant 6 années pendant lesquelles on joue le rôle de larbin et où on apprend les codes du Temple avant de choisir sa voie. Ensuite, l'organisation dépend beaucoup de l'ordre choisi.
Il y a un passage qui parle assez rapidement de l'organisation du temple.
Les hiérophantes sont tout en haut de cette hiérarchie et les adeptes tout en bas. Les prêtres et moines à la tête d'une église sont des recteurs et doivent former des cénacles quand il y a beaucoup de fidèles. Les sigires les plus honorables ont le titre de "gardien de la foi" et les "grands commandeurs" dirigent les Lames comme un ordre de chevalerie.
En faite de manière générale, pense à un ordre religieux catholique, pour l'organisation en tout cas. Les clercs sont hiérarchisés par bâtiments avec à leur tête un "Clerc en chef" coordonnant un peu tout ce qui peut se passer.
Les sigires sont pour moi un peu à part. Le Grand Cénacle d'Ard-Amrach à leur tête mais avec pour seule hiérarchie des titres qui montrent leur valeur, qui les récompensent en somme (comme le titre de "Gardien de la Foi"). Ensuite des hiérarchies vont se former dans les groupes formés pour certaines missions, mais sinon rien de fixe, sinon ces titres honorifiques qui ont sans doute pris ce rôle par habitude et parce que les anciens peuvent bien se vanter un peu auprès des petits newbies tout impressionner par leurs ainés.

[Pénombre]

Oui, il existe une réelle hiérarchie au sein des factions. Elle n'est pas encore très détaillée, mais on vous fournir plus d'éléments, notamment sur le Temple, dans l'avenir.

Sinon, Crepe a bien résumé l'essentiel.

Chez les demorthèn, les "dirigeants" sont ceux qui sont les plus influents au sein des tsioghair. Cette influence peut être liée à leur maitrise des secrets demorthèn, à leur charisme, au nombre de gens qui dépendent d'eux... il n'y a pas de règle, bien qu'évidemment, la maitrise des pouvoirs soit un critère incontournable, il ne garantit rien à lui seul. Certains tsioghair considèrent qu'il y a un porte-parole officiel de l'assemblée, le même d'année en année, mais ça n'est pas obligatoire. De plus, tous les demorthèn ne peuvent se rendre (et a priori encore plus se rendre régulièrement) à l'assemblée annuelle. Les gens les plus puissants en termes magiques ne sont pas forcément les plus connus, ou les plus visibles.

Dans le Temple, on a tendance à retrouver des Elus dans les échelons supérieurs. Il y a des mécanismes de promotion interne par nomination ou par élection, et selon qui est le hiérophante, il exerce une tutelle plus ou moins avérée sur la nomination des chefs des ordres (le hiérophante actuel est un homme très charismatique et respecté depuis bien avant sa nomination, en plus d'être un élu. Il a donc un poids officieux encore plus considérable que ses attributions officielles...). Les sigires ont une marge d'autonomie assez grande, mais on n'est pas dans les grandes heures de l'inquisition catholique, les choses sont plus nuancées (lire : donc, si vous voulez, ça peut effectivement ressembler à l'inquisition catholique... ou pas).

Dans l'ordre magientiste, le Concile est normalement formé d'un représentant de chaque grande école (un minéraliste, un botaniste et un vitaliste). Ca se passe par élections, donc, on a tous les petits jeux de pouvoir. Certaines loges ont également des ambitions politiques ou des positions particulières, qui font que leurs membres tentent de peser sur ce processus.

[Trisqkel]

Et existe-il une hiérarchie aux seins des varginaux, des occultistes, et de la guildes des bardes?

[Pénombre]

Difficile de faire une réponse officielle à cela, pour deux raisons :
- s'il existe quelque chose, comme cela n'apparait pas dans le Livre 1, c'est que ça concerne principalement les meneurs au départ, et on est pas dans la bonne partie du forum.
- s'il n'y a rien, ça ne doit pas empécher les meneurs de créer leurs propres petites affaires, sans qu'on leur dise "ahah ! mais sur le forum officiel, y a un des auteurs qui a dit que non !"

Mais on va creuser un peu de manière à poser les bases de la réflexion, afin que tu puisses quand même avoir quelques éléments utiles pour en faire ce que tu souhaites.

La logique voudrait que les varigaux aient une certaine hiérarchie, vu qu'ils ont un groupe de recruteurs spécialisés. Mais en dehors de ses formateurs, un varigal X (comme un PJ par exemple) n'en sait pas forcément plus : la confrérie peut n'être que cela, ou cacher d'autres choses. Des choses qui sont prévues dans la gamme pour être révélées plus tard, ou qui n'ont pas encore été établies. A l'inverse, si les varigaux n'ont pas d'autre rôle ou secret en tant que groupe, cela ne veut pas dire que certains en leur sein n'ont pas des intentions plus discrètes... ou que de par la simple nature de leur activité, les varigaux n'aient pas pris connaissance de choses que d'autres groupes voudraient garder secrètes.

En ce qui concerne les bardes, il n'y a pas de confrérie/guilde/école de tous les bardes en tant que telle. Il y a cependant des bardes en vue, dont la caution peut s'avérer indispensable afin d'être considéré soi-même comme barde. Et certains ont certainement fondé des établissements particuliers. Un barde PJ a toutes les chances d'avoir été formé par un mentor lui-même barde, ou de s'être tourné seul vers cette vocation et en recherche d'une caution officielle, qui lui donnera un certain statut mais surtout un certain prestige, indispensable dans sa profession.
Là encore, il peut, ou pas, y avoir des choses plus secrètes à ce sujet. En fait, les bardes seront certainement l'objet de plus de précisions, à la fois par rapport à diverses questions soulevées et parce que certaines dimensions de leur rôle semblent avoir été présentées d'une manière qui au final ne satisfait personne

Les occultistes sont encore un autre cas de figure : il n'y a pas d'établissement ou l'on enseigne ce savoir, qui résulte plutôt d'un amalgame de théories plus ou moins farfelues, autant continentales que tri-kazéliennes. Mais en cherchant des sources livresques, ou des évènements "paranormaux", un personnage s'approche forcément de la nébuleuse touffue de soit-disant voyants, rebouteux, cartomanciens et autres hypnotiseurs. A ce niveau, on est dans une situation similaire à celle de la Renaissance : certains individus peuvent bénéficier du patronage d'un puissant, d'autres former des cercles ou cabales étudiant certaines choses, d'autres encore vivre du commerce de leur "savoir" en faisant des prédictions dans un cabinet, ou en suivant un cirque itinérant, etc.
Il y a donc forcément des gens qui partagent des vues similaires et donc, certainement des gens qui travaillent ensemble. Mais il n'y a pas de "grande cabale des occultistes", parce que, bêtement, il n'y a pas deux occultistes qui aient assaisonné leur salade personnelle de théories de la même manière. Et bcp sont persuadés qu'ils sont seuls à comprendre certaines choses, et que les explications des autres (occultistes, gens du peuple, demorthèn, érudits, magientistes, religieux, etc...) sont un fatras d'insanités, ou trop dogmatiques pour être utiles. Les occultistes ne forment pas un courant de pensée précis, ou même une poignée d'écoles de pensée rivales. Certains le voient pourtant certainement ainsi, mais dans les faits, on a plutôt affaire à une nébuleuse de gens isolés ou formant de petits groupes (qui se réunissent parfois, ou pour certains qui ne font que correspondre par courrier) aux théories diverses, aux aspirations diverses également. Et à la pertinence très très variable.