J'aurais aimé avoir quelques précision et l'avis de l'équipe Esteren sur cet ordre.
Comment faut-il les aborder ?
Est-ce que ce sont simplement des fanatiques brutaux et bénéficiant de passe-droit pour ne pas être ralentis dans leur tâche ?
Ou sont-ils d'ordinaire plutôt chargé d'agir discrètement et patiement âfin d'étudier les présumer hérétique avant d'agir ? (le Pnj du livre 2 étant une exception à cette rêgle)
Personnellement je les voit plutôt sous ce second angle : comme un ordre qui n'agit que rarement après avoir bien étudier leur action (moins on les voit plus ça impressionne quand on les fait entrer en jeux), et je vois les sigires expérimenter comme des gens plutôt instruit et érudit même dans les rites païens.
Dont la mission consiste plus à arrêter ceux qui cherche à nuire que les personne égaré en toute bonne foi.
Les Sigires
Les Sigires
Dernière modification par Deorman le 14 févr. 2019, 12:33, modifié 1 fois.
"La prochaine fois essayez de mourir plus dans le cadre de notre stratégie"
Re: Les Sigires
J'avoue avoir déjà tranché sur cet avis depuis quelques temps.
En effet pour le scénario que j'ai écrit les prétirés forment un groupe mandaté par les Sigires aussi j'ai privilégié la deuxième approche.
Je préfère éviter que ça vire à Dark Heresy, où dès que t'as suffisamment d'indices permettant d'avoir de gros doutes sur la population d'une ville tu peux exiger que le noyau de la planète soit arraché par la flotte impériale depuis l'orbite sans que quiconque ait son mot à dire.
On peut pas vraiment comparer ça avec ce qu'on a connu dans notre monde, où l'Inquisition c'était surtout une grande farce destinée à faire peur aux gens pour les contrôler. A Esteren, les forces du mal ne sont pas une invention destinée à aiguiller les gens dans leur comportement, mais bel et bien une réalité avérée, bien que mal comprise.
La première approche et son impact politique existent certainement, mais je pense que le plus gros travail des Sigires se fait plutôt selon le deuxième principe que tu énonces.
Tout simplement parce que c'est la meilleure façon de procéder.
Si tu viens dans un village et que tu dis "Sigires mandatés, veuillez nous ouvrir toutes vos maisons nous allons procéder à une fouille en règle", forcément s'il y a des sectateurs, des demorthèn ou des possédés ils vont se tenir à carreau et ne feront pas beaucoup d'erreurs. C'est s'ils ne sont pas sur la défensive que tu peux plus facilement les observer et les mettre à jour.
Les gens font faire preuve de beaucoup de zèle en cas de présence des Sigires, tu pourras pas observer un quelconque manquement aux ordonnances chez des gens qui se savent observés. Alors à moins d'être particulièrement injuste et de châtier pour l'exemple des gens dont le comportement n'était pas particulièrement irréprochable (ce que faisait l'Inquisition, au final ça poussait moins les gens à être plus dévots que ça ne les poussait à mieux dissimuler leurs manquements) t'auras rien à faire...
Je part du principe que les Sigires sont relativement peu nombreux, beaucoup moins que les chevaliers lames, et n'ont du coup pas facilement les moyens de mobiliser de vraies forces armées. Ils peuvent le faire si tout le groupe se coordonne, mais tu peux pas bloquer la moitié des bras de l'ordre pour purger un bourg sans un minimum d'arguments derrière.
Après il y a quand même de temps en temps les attaques brutales, histoire de faire un peu peur aux gens et d'en dissuader certains de céder à la facilité d'une vie païenne, faut bien que l'ordre reste un peu un nuage au dessus de la tête.
D'ailleurs je suis personnellement persuadé que la purge de Rocheclaire était moins un véritable acte de lutte contre les ennemis de la foi qu'un moyen d'asseoir le pouvoir du Temple loin d'Ard Amrach et près de la frontière avec Reizh indépendamment de la couronne Gwidrite.
En effet pour le scénario que j'ai écrit les prétirés forment un groupe mandaté par les Sigires aussi j'ai privilégié la deuxième approche.
Je préfère éviter que ça vire à Dark Heresy, où dès que t'as suffisamment d'indices permettant d'avoir de gros doutes sur la population d'une ville tu peux exiger que le noyau de la planète soit arraché par la flotte impériale depuis l'orbite sans que quiconque ait son mot à dire.
On peut pas vraiment comparer ça avec ce qu'on a connu dans notre monde, où l'Inquisition c'était surtout une grande farce destinée à faire peur aux gens pour les contrôler. A Esteren, les forces du mal ne sont pas une invention destinée à aiguiller les gens dans leur comportement, mais bel et bien une réalité avérée, bien que mal comprise.
La première approche et son impact politique existent certainement, mais je pense que le plus gros travail des Sigires se fait plutôt selon le deuxième principe que tu énonces.
Tout simplement parce que c'est la meilleure façon de procéder.
Si tu viens dans un village et que tu dis "Sigires mandatés, veuillez nous ouvrir toutes vos maisons nous allons procéder à une fouille en règle", forcément s'il y a des sectateurs, des demorthèn ou des possédés ils vont se tenir à carreau et ne feront pas beaucoup d'erreurs. C'est s'ils ne sont pas sur la défensive que tu peux plus facilement les observer et les mettre à jour.
Les gens font faire preuve de beaucoup de zèle en cas de présence des Sigires, tu pourras pas observer un quelconque manquement aux ordonnances chez des gens qui se savent observés. Alors à moins d'être particulièrement injuste et de châtier pour l'exemple des gens dont le comportement n'était pas particulièrement irréprochable (ce que faisait l'Inquisition, au final ça poussait moins les gens à être plus dévots que ça ne les poussait à mieux dissimuler leurs manquements) t'auras rien à faire...
Je part du principe que les Sigires sont relativement peu nombreux, beaucoup moins que les chevaliers lames, et n'ont du coup pas facilement les moyens de mobiliser de vraies forces armées. Ils peuvent le faire si tout le groupe se coordonne, mais tu peux pas bloquer la moitié des bras de l'ordre pour purger un bourg sans un minimum d'arguments derrière.
Après il y a quand même de temps en temps les attaques brutales, histoire de faire un peu peur aux gens et d'en dissuader certains de céder à la facilité d'une vie païenne, faut bien que l'ordre reste un peu un nuage au dessus de la tête.
D'ailleurs je suis personnellement persuadé que la purge de Rocheclaire était moins un véritable acte de lutte contre les ennemis de la foi qu'un moyen d'asseoir le pouvoir du Temple loin d'Ard Amrach et près de la frontière avec Reizh indépendamment de la couronne Gwidrite.
- How does it feels to have a wacko for a son?
- It feels wonderful.
- It feels wonderful.
-
- Lugh Lamfota
- Messages : 489
- Inscription : 13 sept. 2010, 07:50
Re: Les Sigires
Ni l'un ni l'autre bien au contraire. Ou alors un peu de tout çaDeorman a écrit :JEst-ce que ce sont simplement des fanatiques brutaux et bénéficiant de passe-droit pour ne pas être ralentis dans leur tâche ?
Ou sont-ils d'ordinaire plutôt chargé d'agir discrètement et patiement âfin d'étudier les présumer hérétique avant d'agir ? (le Pnj du livre 2 étant une exception à cette rêgle

OK ils enquettent scrupuleusement pour chopper le plus efficacement ceux qui trafiquent avec des forces impies. D'ailleurs la decription de leur ordre dans le livre 1 parle explicitement de l'emploie de déguisements. Mais une approche brutale de leur part ne me semble pas incroyable vu les quelques précédents historiques (donc je ne pense pas que le PNJ soit une exception):
- purge de Rocheclaire qui deviendra ensuite Expiation
- massacre de Aimliu (livre 2)
Il y a deux aspects la recherche de la "vérité" et ce qu'on en fait une fois qu'on l'a découverte. Ils peuvent être subtil pour l'un et brutaux pour l'autre. Individuellement, chaque sigire pourrait être plus efficace dans l'une de ces fonctions plutot que dans l'autre.
Je me demande aussi quelles sont les limites géographiques de leurs fonctions. Peut-on imaginer qu'une petit groupe discret de sigires aille en Taol Kaer pour attraper un terrori... pardon ... un hérétique et le ramener en Gwidre pour qu'il soit emprisonné à Guanta ... pardon ... Calvaire ?
«Il est permis de violer l'histoire, à condition de lui faire un enfant.» Alexandre Dumas
Re: Les Sigires
Alors,
Les sigires, comme tout le reste, sont moins monolithiques qu'il n'y parait, ce qui fait que vous avez la main pour accentuer certaines facettes plus que d'autres.
- on a le côté "inquisiteur-bourrin-bucher", que les joueurs aiment détester.
- on a aussi le versant "enquéteur" au sens large du terme
- on a également les sigires en mode furtif : ceux qui montent des pièges pour appâter les impies, ou qui infiltrent sous couverture des groupes sociaux officiels ou officieux. Toujours dans le but de démasquer ceux qui luttent contre le Temple et ceux qui propagent des croyances interdites en secret.
Par rapport à cela, le sigire à titre individuel peut être bien des choses :
- un fanatique rentre-dedans et agressif
- un individu méticuleux qui tente de comprendre les croyances erronées des autres, pour mieux démontrer leurs aberrations
- un investigateur qui cherche la vérité aussi bien profane que divine.
- un individu qui lutte dans l'ombre contre des menaces identifiées, ou moins connues.
- quelqu'un qui est en porte-à-faux vis à vis d'une partie de la hiérarchie, dont il connait l'hypocrisie et les manquements
- un assassin dévoué, qui agit simplement sur ordre en ayant une foi aveugle dans ses supérieurs, non pas parce qu'il ignore leurs propres manques, mais simplement parce qu'il a juré de les servir
- un espion, qui se fait passer pour une autre personne dans un but précis, ou pour collecter des informations de manière plus générale.
- un juge compatissant, qui tente de voir si l'hérétique peut être sauvé, ou s'il doit être puni, au cas par cas. Ben oui, rappelez vous les Ordonnances, elles sont pas si restrictives que ça et un homme de nature compatissante peut trouver matière à pardonner beaucoup en les interprétant sans s'attacher aux innombrables coutumes, pratiques rituelles, habitudes et jurisprudences qui se sont greffées dessus au cours du temps.
Officiellement, les sigires ont un mandat souple, qui reflète cette diversité. On ne leur demande pas de convertir, mais de punir ou de sauver, et c'est dans cette dimension du "je fais des choses atroces dans un but censément noble" que peut se trouver évidemment toute la dimension tragique de la chose. Ils tiennent à la fois des gens que les autres adeptes de l'Unique craignent, mais respectent. Ils tiennent à la fois de l'organisation de police publiquement visible, et de tout ce qu'une tâche policière représente d'investigations discrètes, de mensonges, d'infiltration et, aussi, de coupables indulgences (genre "je sais que tu es un hérétique mais je te laisse vivre et faire des salamalecs tant que tu me renseignes à l'occasion").
Si vous voulez n'en faire que des bourrins, faites le. Rien que ce que suggère la fiche de Frère Daernic - mais nous n'en parlerons pas ici
- montre que les choses peuvent être plus... compliquées. Ne serait ce que dans les rapports que les sigires ont entres eux, ou avec le reste du monde.
EDIT : en ce qui concerne les limites de leur juridiction, ben il faut aller au concret : les sigires font partie du Temple et le Temple a une autorité reconnue en Gwidre. Donc, selon la loi de Gwidre, un sigire agit selon certains mandats de manière légale. En théorie, de la même manière qu'un chevalier gwidrite, ou un hilderin, ou n'importe quel autre détenteur de l'autorité, peut poursuivre hors des frontières de son royaume un criminel légalement reconnu comme tel, un sigire peut donc poursuivre ailleurs un criminel au sens religieux du terme.
Après, la nature du crime complique les choses. Un sigire qui dit "je traque un sorcier" sera peut-être moins mal accueilli qu'un sigire qui dit "je traque un demorthèn". Et il y a l'histoire de la guerre du Temple, aussi, qui fait qu'on apprécie peu dans les royaumes voisins de voir débouler des gens armés portant les couleurs du Temple. Donc, selon comment un sigire présente les choses, on peut très bien lui dire "ici, la personne que vous recherchez n'a rien fait de répréhensible. Dégagez". De manière attenuée, on peut avoir le même cas de figure si on chevalier ronce ou hilderin s'aventure à l'étranger en disant "je traque un meurtrier". Oui, le meurtre (à l'encontre de la croyance) n'est pas plus toléré dans les autres royaumes, mais on peut lui dire aussi "votre meurtrier n'a rien fait chez nous, alors laissez le tranquille".
Il n'y a pas d'accords d'extradition et trucs du genre. C'est même chez nous un concept relativement récent, alors que pendant des siècles, bandits et renégats parcouraient l'Europe en long et en large. L'autorité d'un individu qui est un représentant de l'ordre dans un royaume peut donc ne pas être reconnue comme telle à l'étranger. Ou on peut lui demander d'accepter d'être accompagné pendant ses recherches. A moins qu'on lui dise "okay, on l'arrétera et on vous préviendra si il passe dans le coin, mais vous n'avez rien à faire ici. Laissez nous agir chez nous comme il nous convient".
Tout est possible. Certains seigneurs frontaliers ont forcément mis en place des choses formelles à cet égard (le seigneur untel est connu pour ne jamais accorder l'asile sur ses terres, mais si on est poursuivi pour des raisons religieuses, il fera exception...).
Les sigires, comme tout le reste, sont moins monolithiques qu'il n'y parait, ce qui fait que vous avez la main pour accentuer certaines facettes plus que d'autres.
- on a le côté "inquisiteur-bourrin-bucher", que les joueurs aiment détester.
- on a aussi le versant "enquéteur" au sens large du terme
- on a également les sigires en mode furtif : ceux qui montent des pièges pour appâter les impies, ou qui infiltrent sous couverture des groupes sociaux officiels ou officieux. Toujours dans le but de démasquer ceux qui luttent contre le Temple et ceux qui propagent des croyances interdites en secret.
Par rapport à cela, le sigire à titre individuel peut être bien des choses :
- un fanatique rentre-dedans et agressif
- un individu méticuleux qui tente de comprendre les croyances erronées des autres, pour mieux démontrer leurs aberrations
- un investigateur qui cherche la vérité aussi bien profane que divine.
- un individu qui lutte dans l'ombre contre des menaces identifiées, ou moins connues.
- quelqu'un qui est en porte-à-faux vis à vis d'une partie de la hiérarchie, dont il connait l'hypocrisie et les manquements
- un assassin dévoué, qui agit simplement sur ordre en ayant une foi aveugle dans ses supérieurs, non pas parce qu'il ignore leurs propres manques, mais simplement parce qu'il a juré de les servir
- un espion, qui se fait passer pour une autre personne dans un but précis, ou pour collecter des informations de manière plus générale.
- un juge compatissant, qui tente de voir si l'hérétique peut être sauvé, ou s'il doit être puni, au cas par cas. Ben oui, rappelez vous les Ordonnances, elles sont pas si restrictives que ça et un homme de nature compatissante peut trouver matière à pardonner beaucoup en les interprétant sans s'attacher aux innombrables coutumes, pratiques rituelles, habitudes et jurisprudences qui se sont greffées dessus au cours du temps.
Officiellement, les sigires ont un mandat souple, qui reflète cette diversité. On ne leur demande pas de convertir, mais de punir ou de sauver, et c'est dans cette dimension du "je fais des choses atroces dans un but censément noble" que peut se trouver évidemment toute la dimension tragique de la chose. Ils tiennent à la fois des gens que les autres adeptes de l'Unique craignent, mais respectent. Ils tiennent à la fois de l'organisation de police publiquement visible, et de tout ce qu'une tâche policière représente d'investigations discrètes, de mensonges, d'infiltration et, aussi, de coupables indulgences (genre "je sais que tu es un hérétique mais je te laisse vivre et faire des salamalecs tant que tu me renseignes à l'occasion").
Si vous voulez n'en faire que des bourrins, faites le. Rien que ce que suggère la fiche de Frère Daernic - mais nous n'en parlerons pas ici

EDIT : en ce qui concerne les limites de leur juridiction, ben il faut aller au concret : les sigires font partie du Temple et le Temple a une autorité reconnue en Gwidre. Donc, selon la loi de Gwidre, un sigire agit selon certains mandats de manière légale. En théorie, de la même manière qu'un chevalier gwidrite, ou un hilderin, ou n'importe quel autre détenteur de l'autorité, peut poursuivre hors des frontières de son royaume un criminel légalement reconnu comme tel, un sigire peut donc poursuivre ailleurs un criminel au sens religieux du terme.
Après, la nature du crime complique les choses. Un sigire qui dit "je traque un sorcier" sera peut-être moins mal accueilli qu'un sigire qui dit "je traque un demorthèn". Et il y a l'histoire de la guerre du Temple, aussi, qui fait qu'on apprécie peu dans les royaumes voisins de voir débouler des gens armés portant les couleurs du Temple. Donc, selon comment un sigire présente les choses, on peut très bien lui dire "ici, la personne que vous recherchez n'a rien fait de répréhensible. Dégagez". De manière attenuée, on peut avoir le même cas de figure si on chevalier ronce ou hilderin s'aventure à l'étranger en disant "je traque un meurtrier". Oui, le meurtre (à l'encontre de la croyance) n'est pas plus toléré dans les autres royaumes, mais on peut lui dire aussi "votre meurtrier n'a rien fait chez nous, alors laissez le tranquille".
Il n'y a pas d'accords d'extradition et trucs du genre. C'est même chez nous un concept relativement récent, alors que pendant des siècles, bandits et renégats parcouraient l'Europe en long et en large. L'autorité d'un individu qui est un représentant de l'ordre dans un royaume peut donc ne pas être reconnue comme telle à l'étranger. Ou on peut lui demander d'accepter d'être accompagné pendant ses recherches. A moins qu'on lui dise "okay, on l'arrétera et on vous préviendra si il passe dans le coin, mais vous n'avez rien à faire ici. Laissez nous agir chez nous comme il nous convient".
Tout est possible. Certains seigneurs frontaliers ont forcément mis en place des choses formelles à cet égard (le seigneur untel est connu pour ne jamais accorder l'asile sur ses terres, mais si on est poursuivi pour des raisons religieuses, il fera exception...).
Ce que nous écrivons dans la gamme officielle des Ombres d'Esteren n'est pas "la vérité" inaltérable et absolue.
Mais juste ce que nous écrivons.
Si quelque chose ne convient pas à vos besoins, faites comme d'habitude : changez le.
Mais juste ce que nous écrivons.
Si quelque chose ne convient pas à vos besoins, faites comme d'habitude : changez le.